L’Université de Reims s’engage à mener une enquête interne à l’issue de laquelle toute action disciplinaire ou judiciaire à entreprendre à l’encontre de l’étudiant sera décidée.
Une vidéo montrant un étudiant voilé en train de prier pendant une pause dans une classe de l’Université de Reims a suscité la polémique en France, d’autant que la vidéo pourrait connaître une large diffusion et « risquer d’être exploitée politiquement » avec l’élection présidentielle prévue en avril, selon le journal. « La Croix ». (jonction) La France.
La courte vidéo de 30 secondes, publiée par l’Union des étudiants universitaires (à droite) sur son compte Twitter, montre un étudiant en train de prier sur un tapis derrière un bureau dans le coin le plus éloigné de la salle de classe, tandis que le vidéaste lui demande d’arrêter de prier. , affirmant que « l’université est un espace séculier ». Une collègue voilée à côté d’elle a répondu qu’elle ne pouvait pas s’arrêter au milieu de la prière, et lui a tranquillement demandé d’arrêter de filmer.
Commentant cette vidéo, filmée dans une salle presque vide le 21 février, le secrétaire national de l’Union des étudiants, Jack Smith, estime que « le seul fait de prier dans un lieu public est une promotion de la religion, en l’occurrence l’Islam, ce qui est inacceptable », soulignant toutefois que cette action est avant tout « contraire à la loi ».
Le journal souligne que, contrairement à ce qui se passe dans les écoles primaires et secondaires, où la quasi-totalité des élèves sont des mineurs, qui ont besoin d’une protection de leur liberté de conscience, le port de signes religieux, notamment le foulard, n’est pas interdit – en vertu de la loi française. – dans les établissements d’enseignement supérieur fréquentés par des adultes, alors que la confiance du public reste interdite.
Prières dans les salles de classe universitaires!
UNI dénonce depuis des années ce phénomène caché, contesté par la chancelière et certains personnels universitaires.
Une réaction @universitereims @VidalFrederique ? pic.twitter.com/yHhDmooupj
— UNI (@droiteuniv) 22 février 2022
L’université de Reims, où s’est produit l’incident, y a fait référence en affirmant que « toute pratique cultuelle est interdite dans l’université conformément à la loi sur l’instruction publique », et a promis de mener une enquête interne, « après quoi des mesures disciplinaires ou autres mesures judiciaires l’action sera décidée. »
Jack Smith estime que cet incident est la preuve de « l’islamisation » de l’enseignement supérieur en France, et qu’il y a eu auparavant d’autres précédents – selon lui – comme la récente réflexion de l’association en charge du libre-service de l’Institut de Grenoble pour les études politiques sur la question de l’approvisionnement en viande halal spécifiquement pour les étudiants.
Comme d’autres affiliés à l’extrême droite et à l’extrême droite, il estime que les recteurs des universités et le gouvernement français montrent des « faiblesses » face à ce qu’ils appellent la « gauche islamique » et une supposée tendance à combiner recherche universitaire et travail. de militants.
Sous cette pression – ajoute Lacroix – le ministre français de l’Enseignement supérieur, Frédéric Vidal, a chargé le Conseil national de la recherche scientifique en février 2021 de rédiger un rapport pour mieux comprendre ce phénomène, une approche fortement contestée par d’autres, et dont le rapport n’a pas encore été déposé.
Lors des délibérations sur la législation séparatiste, le Sénat a voté pour amender puis supprimer du texte final l’interdiction de la pratique du culte dans les murs de l’université, y compris les couloirs et autres établissements de santé. L’auteur de la proposition, le sénateur Stéphane Bidenauer, a évoqué « la laïcité étant la cible d’une quarantaine d’attaques chaque année contre les universités », un chiffre rapporté au nombre d’étudiants français de 1,6 million, indiquant que « la France est loin d’être inondée » qu’on parle, selon un responsable de l’université dit.
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