PARIS, 6 décembre (Reuters) – L’agence nationale française du médicament, l’ANSM, a annoncé qu’elle faisait l’objet d’une enquête officielle pour avoir prétendument divulgué des informations trompeuses sur le fabricant allemand de médicaments Merck. (MRCG. DE) le médicament thyroïdien Levothyrox, a-t-il ajouté contre les accusations provisoires.
« L’ANSM n’a jamais nié les difficultés rencontrées par certains patients lors du passage à la nouvelle formule du Levothyrox et travaille chaque jour pour la sécurité et la santé des patients », a déclaré l’ANSM dans un communiqué lundi soir.
L’Association française des malades de la thyroïde s’est félicitée mardi de l’évolution, mais a exprimé sa déception que les accusations provisoires n’aillent pas plus loin.
Lors d’une précédente procédure civile, la plus haute cour de France avait confirmé en mars une décision ordonnant à Merck de payer 1 000 euros (982 $) chacun à plus de 3 300 personnes souffrant de problèmes de thyroïde en France après avoir changé la formule du Levothyrox en 2017.
Les plaignants ont déclaré que la décision de Merck de retirer le lactose du médicament pour le rendre plus facile à manipuler a entraîné des effets secondaires tels qu’une perte de mémoire, une prise de poids et des palpitations.
Un tribunal de la ville française de Marseille en octobre a placé Merck sous enquête officielle, ce qui signifie que Merck est traité comme un suspect officiel, mais l’affaire pourrait toujours être abandonnée.
Merck a déclaré en octobre que l’enquête ne portait pas du tout sur la nouvelle formule du Levothyrox, mais sur la manière dont elle fournissait des informations lors du changement de l’ancienne.
Écrit par Richard Lough; Edité par Alexandre Smith
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