1 459 caisses d’alcool prétendument gelées entre la France et la Colombie-Britannique

Les demandeurs demandent des dommages-intérêts de 55 940 $ et d’autres frais.

Les régies des alcools de l’Alberta et de la Colombie-Britannique font partie des quatre plaignants qui poursuivent deux sociétés de transport pour avoir prétendument autorisé la congélation de 1 459 caisses de vin et de spiritueux entrants pendant leur transit.

Selon un avis d’action civile déposé devant la Cour suprême de la Colombie-Britannique à Kelowna le 13 décembre, les plaignants dans l’affaire sont la BC Liquor Distribution Branch (BCLDB); ministère de la Consommation et des Affaires commerciales de la Colombie-Britannique ; Alberta Gaming, Liquor and Cannabis Commission (AGLCC) et Container World Forwarding Services Inc.

Les défendeurs dans cette affaire sont L. Simard Transport Ltd. (Simard) de Montréal et Orient Overseas Container Line Limited de Hong Kong.

Le procès demande des dommages-intérêts de 55 940 $ pour le vin et les spiritueux gâtés, qui ont été gelés quelque part entre la France et la Colombie-Britannique.

La réclamation indiquait que Container World et Simard avaient un contrat pour recevoir une cargaison d’alcool au port de Montréal et transporter la cargaison à l’entrepôt de Simard à Montréal. De là, il sera rechargé dans des conteneurs secs et transporté par véhicule ou par train jusqu’à l’entrepôt de Container World à Richmond, en Colombie-Britannique, entre autres.

Une partie du contrat stipule l’utilisation de remorques chauffées pour le transport de marchandises vers la Colombie-Britannique et l’Alberta pendant les mois d’hiver, selon la réclamation.

À un moment donné vers le 11 décembre 2021, Orient Overseas a remis un conteneur d’expédition contenant de l’alcool à Simard pour expédition en Colombie-Britannique, selon la poursuite.

Les allégations affirment que Simard n’a pas utilisé de remorques chauffées pour transporter des marchandises et que, quelque part au Canada, il a connu des températures inférieures à zéro qui ont provoqué l’expansion du vin et des spiritueux, endommageant les bouteilles et les caisses de transport.

Le procès demande également des intérêts de pré-cotisation et des frais d’action.

Aucune de ces accusations n’a été prouvée devant les tribunaux.

jhainsworth@glaciermedia.ca

Twitter.com/jhainswo

Lancelot Bonnay

"Érudit primé au bacon. Organisateur. Fanatique dévoué des médias sociaux. Passionné de café hardcore."

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *