Pour se qualifier pour le premier tour, les partis qui ont le même style politique – comme les quatre principaux partis de gauche du pays – ont tendance à s’unir et à convenir de ne pas se faire concurrence pour se présenter aux élections.
Cela semble facile, non ? Mais voici l’essentiel : la participation électorale compte vraiment. En 2022, lorsque le taux de participation approchera les 50 pour cent, les partis devront remporter environ un quart des voix pour atteindre le chiffre magique de 12,5 pour cent des électeurs inscrits. Le taux de participation électorale devrait être plus élevé lors de cette élection étroitement surveillée, ce qui facilitera l’accès des candidats au second tour. Cela signifie que nous verrons probablement plus de compétitions à trois que d’habitude lors du tour du 7 juillet.
Une grande mise en garde concernant les sondages précédant le premier tour : il s’agit d’un vote à deux tours, donc le pourcentage global des voix ne se traduit pas directement en nombre de sièges. Pour l’instant, le Parti national et certains de ses alliés divisés de centre-droit disposent d’environ 37 pour cent de soutien, tandis que le Nouveau Front populaire de gauche en a 28 pour cent et le groupe libéral de Macron en a environ 18 pour cent.
Le parti d’extrême droite du Rassemblement national se rapproche désormais du pouvoir
La question qui préoccupe tout le monde est de savoir si le Parti national anti-immigration arrivera au pouvoir dans le pays à partir du mois prochain.
Le parti de Marine Le Pen a besoin d’au moins 289 sièges pour contrôler une majorité au Parlement français, et l’extrême droite semble désormais prête à réaliser de gros progrès grâce à une campagne réussie aux élections européennes. Là encore, les sondages doivent être menés avec prudence, mais le Rassemblement national peut obtenir entre 195 et 245 sièges, selon les projections actuelles. Ce nombre représente une augmentation record par rapport aux 89 députés dont ils disposent actuellement.
Si l’extrême droite obtient la majorité au Parlement, le président français devra conclure un accord de « vivre ensemble » avec le Rassemblement national et nommer un Premier ministre de droite. Bardella, président du Rassemblement national, a déclaré qu’il ne chercherait pas à diriger un gouvernement s’il n’obtenait pas la majorité. Cela peut signifier que Trump aura besoin d’un partenaire de coalition – ou qu’il s’agit d’une stratégie électorale visant à obtenir une forte participation.
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