une belle opportunité de dynamisme économique

  1. Nouveau programme de développement énergétique pour la durabilité
  2. Participants et programmes

La Confédération Générale des Entreprises du Maroc (CGEM) et le Mouvement des Entreprises de France International œuvrent ensemble pour le développement socio-économique du Maroc et de la France, à l’heure où les relations entre les deux pays connaissent de grands progrès.

Cet événement d’une journée discutera de l’exploration de nouvelles opportunités pour faire face à la crise énergétique et alimentaire ; et « Made in Morocco », qui est un programme basé sur la recherche de nouvelles opportunités liées à la localisation et à la reconfiguration des chaînes de valeur.

PHOTO/maroko2023.ma

Des questions telles que : quels sont les défis du développement agricole et agro-industriel pour renforcer la sécurité alimentaire ? sera répondu lors d’un événement qui promet d’améliorer en profondeur les bonnes relations que les deux pays ont récemment renouées.

Les crises sanitaire et environnementale posent de nouveaux défis pour garantir l’accès à l’énergie et maintenir l’urgence de la transition énergétique conformément aux objectifs des connaissances traditionnelles. Garantir la sécurité alimentaire et coordonner les politiques agricoles et agro-industrielles sont de plus en plus urgents et nécessitent une action commune.

Des agriculteurs nigérians viennent travailler dans les zones rurales du Maroc – PHOTO/ARCHIVAGE

Nouveau programme de développement énergétique pour la durabilité

Le Maroc dispose de nouvelles opportunités pour développer la production d’énergie à partir d’énergies de transition comme le gaz et d’énergies d’avenir comme l’hydrogène vert. Il peut donc contribuer à une réponse stratégique aux besoins énergétiques de l’UE. De ce point de vue, la combinaison des ressources énergétiques éoliennes et solaires et la disponibilité de vastes ressources foncières au Maroc positionnent le Maroc comme un acteur mondial majeur dans le secteur de l’hydrogène vert.

Ces atouts peuvent être exploités dans le cadre d’un partenariat efficace entre la France et le Maroc, qui comprend diverses chaînes de valeur ajoutée, telles que les sources d’énergie renouvelables, les usines de dessalement, les usines d’électrolyse et les installations industrielles des produits achetés. Le projet gazier Nigeria-Maroc, qui relierait 13 pays africains, pourrait également créer un nouveau corridor d’approvisionnement en gaz Southern Stream pour l’Union européenne, encourageant ainsi une plus grande intégration économique et industrielle entre l’Europe et la côte sud de la Méditerranée.

Pipeline pétrolier – PHOTO/ARCHIVAGE

L’inflation des produits agricoles et les perturbations de l’approvisionnement résultant de la crise ukrainienne impliquent une reformulation en profondeur et une accélération de l’agenda en matière de politique agricole et d’intégration industrielle. La gestion de l’eau constitue donc désormais un paramètre important qui détermine de plus en plus l’orientation future des politiques agricoles nationales sur un continent connaissant une forte croissance démographique.

Dans ce contexte, la productivité des terres doit être optimisée et adaptée à un environnement connaissant de multiples pressions sur l’eau et la démographie, tout en maintenant des prix abordables pour les consommateurs et un équilibre associé au développement durable. Par ailleurs, l’intégration industrielle constitue un enjeu important dans la logique d’augmentation de la valeur ajoutée, de création d’emplois locaux et de préservation de la monnaie nationale.

La pénurie d’eau était l’un des principaux problèmes du gouvernement alaouite -PHOTO/ARCHIVAGE

À cet égard, la complémentarité entre les acteurs français et marocains devrait permettre d’accélérer les initiatives existantes. Enfin, le soutien aux agriculteurs – financement, formation, expertise et intégration harmonieuse dans la chaîne de valeur mondiale des acteurs agro-industriels est essentiel en termes de qualité et de durabilité des cultures, mais aussi dans une logique d’inclusion sociale et financière durable.

Participants et programmes

L’événement, qui débute à 14h00, durera 6 heures et se divise en 5 parties : ouverture, saisir les nouvelles opportunités face à la crise énergétique et alimentaire, « Made in Morocco » : nouvelles opportunités liées à la colocalisation et à la reconfiguration des chaînes de valeur, formation et digitalisation, principal moteur de développement et de fermeture.

Alj Chakib, président de la Confédération générale des entreprises marocaines -PHOTOS/@FomentTreball

Parmi les principaux participants figurent les vice-présidents du Mouvement des Entreprises de France International, Mohamed el Kettani et Ross McInnes, ainsi que Chakib Alj, président de la CGEM et Mohamed Bachiri, président-directeur général de Renault Tanger, récemment nommé président du Royal Automobile Club. Marocaine.

Mohamed Bachiri, Directeur Général du Groupe Renault au Maroc et Président du Royal Automobile Club Marocain, dans son discours -PHOTO/GUILLERMO LÓPEZ

Représentation diplomatique sera présenté par Nadia Fettah Alaoui, ministre de l’Économie et des Finances du Maroc, Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique de la République française, Mohamed Sadiki, ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et de l’Eau et Forêts du Maroc et Marc Fesneau, ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire de la République française.

La ministre marocaine des Finances, Nadia Fettah. – REUTERS/ELIZABETH FRANTZ

Parmi les autres intervenants figurent Aymane Taud, Président-Directeur Général de Nareva Holding, Thierry Saegeman, Directeur Général Adjoint Transformation et Géographie d’ENGIE, Mustapha Terrab, Président-Directeur Général du Groupe OCP, Jean-Philippe Puig, Directeur Général du Groupe AVRIL, Mohammed Benhayoun, Directeur Général Directeur des Fonds d’Investissement Mohammed VI, Ross Mcinnes, Président du Conseil d’Administration de Safran, Ayman Cheikh Lahlou, Directeur Général de Cooper Maroc, Jean-Yves Gal, Directeur Afrique du Groupe Servier, Ghita Lahlou, Directrice de l’Ecole Centrale de Casablanca et Share Administrateur financier, Laurent Choain, directeur du leadership, MAZARS Education et Culture, Mohamed Horani, président-directeur général de HPS, et Alpha Barry, PDG d’Africa ATOS.

Lancelot Bonnay

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