Un groupe d’hôpitaux et de centres médicaux envisagent de transporter des échantillons médicaux par drone pour permettre des diagnostics plus rapides.
Des vols d’essai devraient débuter cet automne entre les hôpitaux de Valenciennes et de Maubeuge, dans le nord de la France, en attendant l’autorisation des autorités de l’aviation civile.
Cela réduira le temps de trajet de 45 minutes en voiture à 25 à 30 minutes et fournira un test plus fiable.
Chaque minute compte dans le diagnostic de la méningite
Le vol, en partenariat avec la startup française Délivrone, permettra d’envoyer des échantillons de sang, d’urine, de selles et de liquide céphalo-rachidien (utilisés pour diagnostiquer la méningite) entre les laboratoires GCS du SHAB pour analyse.
Pierre Houssin, qui dirige le projet, a déclaré : « Avec la méningite, par exemple, chaque minute compte. Nous essayons de prévoir le plus de temps possible pour attendre les résultats.
« C’est pourquoi nous sommes toujours à la recherche de nouvelles technologies. »
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Le drone se déplace à une vitesse de 150 km/heure
Les drones permettront également aux laboratoires de réaliser des économies et de réduire les émissions de carbone jusqu’à 99 %.
Ils peuvent transporter des charges allant jusqu’à 3 kg et se déplacer à une vitesse de 150 km/h, à une altitude de 120 mètres.
Ils peuvent décoller directement de l’hôpital de Maubeuge, mais ne peuvent atterrir qu’à proximité de l’hôpital de Valenciennes, où un drone plus petit ou un vélo effectuera le trajet, la zone étant trop densément peuplée.
L’objectif est que la compagnie aérienne soit opérationnelle l’année prochaine.
Si le projet Air Shab réussit, il pourrait à terme desservir quatre autres sites de laboratoires de la région, à Divion, Liévin, Hénin Beaumont et Denain.
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