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Un législateur français d’extrême droite fait face à des sanctions disciplinaires après avoir prétendument répondu à la question d’un collègue parlementaire noir sur les migrants bloqués en mer en disant : « Laissez-les retourner en Afrique ».
Grégoire de Fournas du Rassemblement national aurait fait ces commentaires à l’Assemblée nationale jeudi.
La présidente de la chambre basse du Parlement français, Yaël Braun-Pivet, a par la suite suspendu la session législative.
Le cas de MP est examiné par la plus haute instance disciplinaire de l’Assemblée nationale.
Si de Fournas est reconnu coupable de racisme, il peut être puni en perdant la moitié de son allocation mensuelle ou, si sa culpabilité est prise très au sérieux, en étant expulsé de la chambre basse française pendant 15 jours de débat, et en perdant la moitié. payer pendant deux mois.
La décision de l’instance disciplinaire sera votée devant l’assemblée.
De Fournas a pris la parole tandis que Carlos Martens Bilongo des Français a quitté Unbowed (ILFLe parti conteste le gouvernement central du président français Emmanuel Macron au sujet d’un navire de sauvetage maritime transportant des centaines de passagers en mer Méditerranée et n’a pas encore reçu le port désigné pour les transporter.
Des associations caritatives d’aide aux migrants ont demandé au gouvernement français de les accepter ou de les aider à trouver des solutions.
Les autorités françaises n’ont pas encore répondu.
Braun-Pivet a déclaré que les commentaires au parlement feraient l’objet d’une enquête vendredi.
Des sanctions « seront prises »
Le Rassemblement national d’extrême droite est réputé pour sa forte rhétorique anti-immigrés.
Porte-parole du parti Victor Chabert de Fournas a déclaré faire référence aux migrants en mer dans ses commentaires africains et non – comme certains médias français se sont demandés – à ses collègues députés.
Certains prétendent que de Fournas a simplement dit « retour en Afrique » parce que le début de la phrase était étouffé.
Fournas a depuis envoyé un e-mail à Martens Bilongo pour tenter de désamorcer les tensions.
Réagissant à l’incident, la Première ministre française Elisabeth Borne a déclaré que « le racisme n’a pas sa place dans notre démocratie ».
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