Trains en France : des incendies criminels ont ciblé les « centres névralgiques » du réseau ferroviaire, a déclaré le Premier ministre français, alors que les services reprennent lentement

Les enquêteurs se concentreront probablement sur les militants et les extrémistesposté à 12h36

Franco Gardner
Correspondant de sécurité

La France ne manque pas d’adversaires lorsqu’il s’agit de personnes nourrissant un profond ressentiment à l’égard de la politique de son gouvernement, qu’il s’agisse de l’Ukraine, de l’Afrique de l’Ouest ou, plus près de chez nous, de l’obligation du foulard.

Au cours de la dernière décennie, le pays a été victime de nombreux attentats de grande ampleur (à Paris, Nice et ailleurs, tous liés au soi-disant État islamique (EI)), ainsi que d’attaques plus modestes, isolées mais toujours violentes, contre individus par des djihadistes.

L’attaque d’aujourd’hui contre le réseau ferroviaire à grande vitesse français a été classée comme sabotage plutôt que comme terrorisme (elle n’a tué personne), il est donc peu probable que l’EI et Al-Qaïda figurent en bonne place sur la liste des suspects.

En avril, le président français Emmanuel Macron a déclaré qu’il ne doutait pas que Moscou tenterait d’entraver les Jeux Olympiques d’une manière ou d’une autre.

Les enquêteurs concentreront leur attention sur les militants et extrémistes connus, ainsi que sur tout lien avec le Kremlin.

L’annonce par le parquet de Paris de sanctions sévères à l’encontre des responsables visera avant tout à décourager toute personne tentée de commettre de tels actes de sabotage.

Fernand Lefevre

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