PARIS, 13 octobre (Reuters) – Quelque 87 000 salariés de Stellantis en Italie et en France se verront offrir des conditions préférentielles pour devenir actionnaires de l’offre du constructeur automobile visant à les aider à surmonter la pression du coût de la vie et à encourager la performance, ont annoncé les syndicats.
La décision du propriétaire de Fiat, Peugeot, Chrysler et Jeep intervient alors que les entreprises subissent des pressions pour aider leurs employés à faire face aux pressions financières dues à la hausse des taux d’intérêt et à l’inflation.
Les travailleurs du centre de production automobile américain de Détroit sont en grève depuis un mois dans trois usines automobiles de Détroit, dont Stellantis (STLAM.MI).
Stellantis n’a pas pu être contactée pour commenter ce programme, en vertu duquel 42 000 salariés en France et 45 000 en Italie bénéficieront d’une réduction de 20 % sur l’achat d’actions, avec des montants pouvant aller jusqu’à 25 % de leur salaire annuel actuel.
Les syndicats FIM, Uilm, Fismic, Uglm et Aqcfr en Italie et le syndicat CFE-CGC en France ont déclaré dans des communiqués séparés que Stellantis s’alignerait sur le montant investi par chaque employé avec une contribution pouvant aller jusqu’à 1 000 euros (1 055 dollars).
Le syndicat CFE-CGC a salué le plan d’actionnariat, mais a déclaré qu’il ne devait pas « faire perdre de vue les attentes légitimes des salariés en matière d’augmentation substantielle du salaire de base ».
Les syndicats italiens ont également salué le plan, malgré le capital-risque impliqué, car il soutient la participation des travailleurs.
En France, Stellantis a proposé une augmentation de salaire et une prime uniques, tandis qu’en Italie, elle a accepté en mars des conditions salariales plus élevées pour la plupart de ses employés.
Seul 1,4 % du capital social de Stellantis est actuellement détenu par ses salariés dans le monde.
(1$ = 0,9476 euros)
Reportages de Guillaume Gilles à Paris et Giulio Piovaccari à Milan ; Écrit par Giulio Piovaccari ; Montage par Richard Lough, Mark Potter et Alexander Smith
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