Les établissements d’enseignement supérieur français se multiplient. C’est le signal envoyé à la France par le nouveau classement de Shanghai, publié le 15 août 2023, distinguant pas moins de 27 établissements, dont quatre dans le Top 100, et conférant à l’Université Paris-Saclay une position exceptionnelle, qui se situe dans le Top 15. Selon Sylvie Retailleau, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, ces classements montrent « la réussite du nouveau modèle universitaire français. »
« Une fois de plus, le prix 2023 témoigne de l’engagement des chercheurs et enseignants-chercheurs français sur la scène internationale. » A l’instar du ministre français de l’Enseignement supérieur, plusieurs acteurs institutionnels de premier plan ont réagi sur X (ex-Twitter) à l’annonce du classement, à commencer par le président de la République s’adressant à « acteurs de l’éducation et de la recherche », croire qu’ils font « La France est un grand pays pour la formation, la recherche et l’innovation. Le Premier ministre a réagi de la même manière, notant que « notre université nous apprécie ! »
Quatre universités dans le Top 100
Dans les moindres détails, à partir d’un classement de 1 000 institutions, La France est citée 27 fois, dont 4 fois dans le Top 100.
A la 15ème place, l’Université Paris-Saclay arrive en tête du classement des établissements français, et est également le premier établissement européen du classement, en hausse d’un niveau par rapport à l’année précédente. Comme l’a précisé le ministre, le classement Paris-Saclay des universités formé en 2019, « a permis à la France de conserver pour la quatrième année consécutive son 3e rang mondial, basé sur le nombre d’établissements dans le Top 20 »après les États-Unis et l’Angleterre.
Paris-Saclay suivi de trois autres universités, qui ont enregistré « des progrès formidables au plus haut niveau notation », a déclaré le ministre. C’est-à-dire:
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Paris Sciences Lettre (41e position), créé/construit avec l’intégration de onze institutions académiques et de recherche, avec le soutien de trois organismes de recherche ;
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Sorbonne Université (46 ans), né en 2018 de la fusion des universités Paris-Sorbonne et Pierre-et-Marie-Curie ; Et
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Université de la Ville de Paris (68e), créé en 2019 en tant qu’établissement expérimental et issu de la fusion des universités Paris-Descartes et Paris-Diderot et de l’intégration de l’Institut de Physique du Globe de Paris (IPGP).
14 établissements dans le Top 500
Plus des deux tiers des établissements, implantés dans toute la France, distingué par Shanghai classement placé dans la moitié supérieure du classement, c’est-à-dire dans le Top 500.
C’est le cas pour 14 établissements:
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Université de Grenoble-Alpes (entre les notes 101 et 150),
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Université d’Aix-Marseille (151-200),
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Université de Montpellier (151-200),
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Université de Strasbourg (151-200),
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Université Lyon 1 – Claude Bernard (201-300),
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Ecole Normale Supérieure de Lyon (201-300),
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Université de Bordeaux (201-300),
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Université de Lorraine (201-300),
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Institut Polytechnique de Paris (301-400),
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Université Toulouse 3 – Paul Sabatier (301-400),
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Université de Lille (301-400),
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Université Toulouse 1 – Capitole (301-400), et
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Université de la Côte d’Azur (401-500), qui a été enregistré une augmentation de 200 placesEt Université de Rennes (401-500) à développement identique.
Plus que ça, entre la 501e et la 1000e place, il reste encore neuf établissements françaistelles que l’Université Clermont-Auvergne, l’INSA Toulouse, l’Université de Bourgogne, l’Université de Nantes, l’Ecole des Hauts Etudes en Sciences Sociales, l’Université Paris-Est Créteil Val-de-Marne, l’Université de Savoie, Montpellier Business School et l’Université de Poitiers (qui entré dans le classement de cette année).
Le succès du nouveau modèle universitaire français
Selon Sylvie Retailleau, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, ces classements montrent « la réussite du nouveau modèle universitaire français »:
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Entre agence de notation, 12 est le résultat du « regroupement des politiques » (suite à la loi de 2018 sur l’expérimentation de nouvelles formes pour fédérer, regrouper ou combiner les établissements de recherche et d’enseignement supérieur) ;
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les huit universités françaises classées dans le Top 200 bénéficient de financements dans le cadre de différents « programmes d’investissement d’avenir » depuis plus de 10 ans. Ce financement « ont contribué à la transformation structurelle de l’établissement, à l’enrichissement de leur offre de formation et à leur définition de la paternité scientifique »;
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14 agences de notation sont « porteuses d’initiatives d’excellence », un des « leviers disponibles, notamment dans le cadre légal de la programmation de la recherche », cela prouve « important pour la reconnaissance du potentiel scientifique des universités françaises dans les années à venir. »
Méthodologie basée sur la recherche
Depuis 2003, l’Université chinoise Jiao Tong et le Classement académique des universités mondiales (ARWU) ont produit des publications de classement mondialement reconnues, qui évaluer en particulier l’engagement des établissements d’enseignement supérieur dans les activités de recherche. Selon de nombreux observateurs, ce système de notation profite avant tout aux établissements anglo-saxons.
L’objectif est d’identifier les 1 000 meilleures universités du monde selon six critères principaux: nombre d’anciens lauréats du prix Nobel et de la médaille Fields, nombre de professeurs lauréats du prix Nobel et de la médaille Fields, nombre de chercheurs cités, nombre d’articles publiés dans des revues telles que Nature et Sciencesle nombre d’articles indexés dans Index des citations élargies par la science Et Index des citations en sciences socialeset la performance académique des professeurs.
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