Projet de loi 96 : Les petites entreprises du Québec doivent divulguer la compétence en français de leurs employés

À compter de jeudi, les petites entreprises québécoises doivent aviser le gouvernement de la proportion de leurs employés « incapables de communiquer en français ».

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Cette information sera publiée dans une liste consultable des entreprises publiques par le gouvernement provincial.

C’est l’un des nombreux Projet de loi 96 Dispositions applicables à partir du 1er juin.

La législation, un resserrement important des règles linguistiques du Québec, faisait partie d’un vaste effort du premier ministre François Legault visant à restreindre davantage l’utilisation de l’anglais au Québec. Le gouvernement dit que la langue française doit être levée parce qu’elle est menacée.

Le 1er juin marque un an depuis que le projet de loi 96 a commencé à être inclus dans le projet de loi 101, connu officiellement sous le nom de Charte française. De nombreuses autres lois québécoises sont également modifiées.

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Voici quelques-uns des changements importants qui entreront en vigueur.

Maîtrise du français

Bientôt, n’importe qui pourra chercher dans la base de données du Québec en ligne pour vérifier quelle proportion d’employés travaillant pour chaque petite entreprise peut communiquer en français.

Ce corps tient un registre des entreprises constituées ou opérant au Québec.

Les nouvelles entreprises doivent déclarer ces informations lors de leur première inscription. Les entreprises déjà enregistrées doivent divulguer ces informations lorsqu’elles soumettent leur renouvellement annuel.

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« Être capable de communiquer en français au travail, c’est avoir la capacité d’accomplir des tâches en français », a précisé le gouvernement.

« Selon la catégorie d’emploi du salarié et les tâches qui lui sont confiées, cette capacité peut être appréciée dans le cadre d’un échange oral ou écrit avec des collègues, des supérieurs ou des clients.

« Communiquer en français signifie, par exemple, avoir la capacité de comprendre des instructions de travail, d’assister à des réunions, de suivre des formations, de rédiger ou de partager des documents de travail (notes, rapports, formulaires, etc.) et de servir des clients en français.

Inscrivez-vous déjà jecomprend des informations détaillées sur l’entreprise, y compris le type d’entreprise qu’elle exerce et le nom et l’adresse du domicile du directeur.

Langue de service du gouvernement

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À compter du 1er juin, à quelques exceptions près, les instances gouvernementales du Québec doivent utiliser le français de « manière exemplaire ».

Les règles s’appliquent « aux ministères et organismes gouvernementaux, aux organismes municipaux, aux organismes des réseaux de la santé et des services sociaux et aux organismes d’enseignement », précise-t-il. Office québécois de la langue française (OQLF), qui réglemente les règles de la langue française.

Les règles spéciales du projet de loi 96 en France prévoient des exceptions pour quatre groupes : ceux qui acquièrent le droit en vertu de leur qualification pour une école de langue anglaise, les membres des nations autochtones et inuites, les nouveaux arrivants qui vivent ici depuis moins de six mois et les personnes vivant à l’extérieur du Québec.

De plus, les agences gouvernementales qui correspondaient en anglais uniquement avec une personne avant le 13 mai 2021 « peuvent continuer à correspondre et à communiquer par écrit avec cette personne en anglais uniquement », selon le projet de loi 96.

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« Autrement dit, une déclaration faite de bonne foi », déclarait récemment Jean-François Roberge à la Gazette de Montréal. « Nous ne fabriquons pas de cartes ou de certificats ou quoi que ce soit du genre. »

Les anglophones « peuvent se faire demander s’ils (ont acquis des droits). Nous acceptons alors les déclarations faites de bonne foi.

« Il y a encore un message à envoyer. Les lois doivent être appliquées – les gouvernements, les États et les organisations doivent être des modèles (dans l’usage français). Les gens devraient être conscients de cela. Mais dans l’application, nous ne ferons aucune chasse aux sorcières. Nous défendons de bonne foi.

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Le Québec affirme que les visiteurs des sites Web du gouvernement doivent cocher une case prouvant qu’ils sont admissibles avant d’accéder au contenu en anglais.

Roberge a noté que le projet de loi 96 stipule que les garanties d’accès aux services de santé en anglais sont maintenues. « Rien, rien n’a changé (santé) », a-t-il déclaré.

Services aux immigrants

À compter du 1er juin, Québec limitera la durée des services d’accueil en anglais.

En vertu des nouvelles règles, six mois après leur arrivée, les nouveaux arrivants ne seront pas autorisés à recevoir des services gouvernementaux dans une langue autre que le français.

Francisation Québec

À compter du 1er juin, tout le monde au Québec aura le « droit à des services d’apprentissage du français », coordonnés par une nouvelle agence — Francisation Québec.

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L’organisme s’adresse aux personnes âgées de 16 ans et plus résidant au Québec, aux personnes qui prévoient s’établir dans la province et aux travailleurs des entreprises.

contrat d’adhésion

A partir du 1er juin, le « contrat d’adhésion » devra être présenté en français au préalable ; les deux parties doivent être d’accord avant qu’une version dans une langue autre que le français puisse être signée.

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Il s’agit de contrats prédéterminés par une partie et non négociés, selon analyse de la loi 96 par DLA Piper, Un cabinet d’avocats. Les exemples incluent les polices et contrats d’assurance, les conditions de service et les accords de franchise.

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Lancelot Bonnay

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