Indira Ampiot, une étudiante en communication de 18 ans, a été couronnée Miss France 2023 samedi soir après un défilé de maillots de bain, de robes de soirée et de talons hauts, clôturant un concours qui cherchait à actualiser son image avec de nouveaux critères d’éligibilité élargis.
Ampiot, qui a été Miss Guadeloupe, a déclaré qu’elle vivait un « vrai rêve » après avoir reçu un diadème argenté et bleu de la reine de beauté Diane Leyre.
Durant le concours, Ampiot a défendu les femmes atteintes de cancer et a exhorté la France à se qualifier pour la Coupe du Monde, terminant son discours par « Allez les Bleus !
Le concours de cette année comportait moins de conditions d’éligibilité, limitant auparavant l’entrée aux femmes sans enfants âgées de 18 à 24 ans mesurant au moins 1,70 mètre (5,6 pieds).
Désormais, toute femme de plus de 18 ans, quelle que soit sa taille et sa situation de procréation, peut participer. Et les tatouages visibles sont autorisés pour la première fois.
Les femmes transgenres disposant d’un casier judiciaire à l’état civil féminin sont également autorisées à concourir, selon Alexia Laroche-Joubert, présidente de la société Miss France.
Le concours conserve encore les caractéristiques du genre : démonstrations de talents, changements de costumes, poses saisissantes et beaucoup de taffetas.
Conformément au thème de cette année – le cinéma – les candidats se sont habillés en Wonder Woman pour un spectacle et portaient des robes bleues devant un décor « Titanic » dans un autre.
En fin de compte, les modifications apportées à l’éligibilité au concours n’ont guère adouci les opinions de certaines critiques, le groupe féministe français « Osez le féminisme » qualifiant ces modifications de « peinture blanche sur un mur moisi ».
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