Mais jeudi soir à Bruxelles, Macron a tenté de désamorcer la polémique en s’adressant à son gouvernement et aux médias lors d’une conférence de presse à l’issue d’un sommet des dirigeants de l’Union européenne.
Les ministres « doivent respecter les règles et se comporter de manière éthique, et ne pas faire de commentaires fragmentaires, incorrects ou sortis de leur contexte », a déclaré Macron aux journalistes. Le président français s’est dit « stupéfait » de lire le récit de ce qu’il aurait dit.
« Je peux parler suffisamment de la situation au Moyen-Orient et je n’ai pas besoin d’un ventriloque », a-t-il déclaré.
Le gouvernement français est dirigé par le Premier ministre conservateur Michel Barnier et est composé de ministres issus du camp centriste de Macron, mais aussi du parti de centre-droit Les Républicains. Il n’est donc pas toujours entièrement du côté du président.
Les tensions se sont accrues entre Macron et Netanyahu alors qu’Israël poursuivait son offensive contre le groupe militant du Hezbollah soutenu par l’Iran au Liban – un pays avec lequel la France entretient des liens historiques de longue date – en particulier après que les Forces de défense israéliennes ont attaqué les soldats de maintien de la paix de l’ONU dans le sud du pays.
Macron a également récemment appelé à l’arrêt des livraisons d’armes vers Israël dans une interview à la radio française, provoquant une réaction de colère de Netanyahu, qui a déclaré que c’était une « honte » pour le président français.
La France a tenté le mois dernier de négocier un cessez-le-feu de 21 jours entre Israël et le Hezbollah, qui a échoué lorsque Netanyahu a ordonné une attaque contre le siège du groupe, tuant son chef Hassan Nasrallah.
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