Emmanuel Macron a lancé un assaut contre le patron bien payé alors qu’il combat les politiques populistes de Marine Le Pen, son challenger de la droite dure pour la présidence française.
Il s’est engagé à demander un plafond salarial sur un cadeau « astronomique » au chef de l’exécutif dans le but de séduire les électeurs de gauche avant le second tour des élections présidentielles du 24 avril.
Dans une interview à la radio vendredi, Macron s’est joint aux critiques concernant la décision des propriétaires de Vauxhall et Citroën Stellantis de verser à son président, Carlos Tavares, plus de 19 millions d’euros (15,7 millions de livres sterling) l’année dernière.
« Choquant, c’est une exagération », a déclaré le président français, un ancien banquier d’affaires, qui a appelé à des restrictions imposées par l’Union européenne.
« Nous avons besoin d’un plafond et d’une gouvernance dans notre Europe qui rende les choses acceptables, sinon la société, à un moment donné, va exploser », a-t-il déclaré. « Sans les cadrer à une certaine distance, on devrait pouvoir les limiter. »
Les salaires au niveau accepté par Tavares sont difficiles pour les gens ordinaires à joindre les deux bouts, a-t-il dit, profitant de l’un des principaux thèmes électoraux.
« Nous devons convaincre nos partenaires européens de la nécessité de réformes qui encadrent la rémunération de nos dirigeants », a ajouté Macron.
Il est allé plus loin que Mme Le Pen, qui a également qualifié le salaire de Tavares de choc, mais a exclu toute restriction que le patron pourrait avoir.
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