Le prix a été décerné au président Poutine à une époque de relations franco-russes relativement étroites.
Mais l’invasion de l’Ukraine par Poutine en février de l’année dernière a suscité une condamnation généralisée et l’Union européenne a imposé de sévères sanctions économiques à Moscou.
Bien que Macron ait condamné l’invasion, il a parlé à plusieurs reprises par téléphone à Poutine pour tenter de négocier un cessez-le-feu et des négociations.
Les efforts de la France pour maintenir le dialogue avec le Kremlin diffèrent des positions américaines et britanniques.
Le ministre ukrainien des Affaires étrangères s’en est pris à Macron en octobre après avoir déclaré qu’il était important que la Russie ne soit pas gênée par son invasion.
Poutine n’est pas le premier dirigeant mondial controversé à recevoir la plus haute distinction française.
Le président syrien Bashar al-Assad a reçu ce prix des mains de Chirac en 2001, peu après avoir pris le pouvoir après la mort de son père Hafez al-Assad.
Le prix a été rendu en 2018 et la Syrie a déclaré qu’al-Assad ne porterait pas le prix en tant qu’« esclave » des États-Unis.
En 2016, François Hollande, alors président, a décerné ce titre à l’ancien prince héritier saoudien Mohammed ben Nayef, pour ses « efforts dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme ». Cela s’est produit immédiatement après que Hollande ait condamné les exécutions massives en Arabie Saoudite.
Et ce n’est pas la première fois que Macron prive quelqu’un de son honneur. Elle a retiré le prix au magnat hollywoodien Harvey Weinstein après une série d’allégations de harcèlement sexuel et de viol.
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