Dans un communiqué publié mercredi, le ministère a annoncé qu’il avait convoqué l’envoyé français Nicolas Roche pour cette insulte.
« La République islamique d’Iran n’ignore en aucune manière l’insulte à son caractère sacré et à ses valeurs islamiques, religieuses et nationales », a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Nasser Kanaani à l’ambassadeur de France lors de la réunion, selon le communiqué.
« La France n’a pas le droit de justifier d’insulter le caractère sacré d’autres pays et de pays musulmans sous prétexte de liberté d’expression », a-t-il déclaré, exprimant la « forte protestation » de l’Iran auprès du gouvernement français.
La critique intervient alors que Charlie Hebdo s’apprête à publier plusieurs caricatures insultant le chef de la révolution islamique, l’ayatollah Seyed Ali Khamenei, dans une édition spéciale ce week-end. Début décembre, le magazine controversé de droite a annoncé un concours pour produire le dessin animé, a rapporté Press TV.
Evoquant la « sombre histoire » des publications françaises dans l’insulte à l’islam, au prophète Mahomet (SAW) et au Coran, le porte-parole a souligné que le gouvernement français porte la responsabilité de cet acte « haineux, insultant et injustifiable ».
Téhéran se réserve le droit de donner une « réponse proportionnée », a-t-il déclaré, tout en présentant la note de protestation officielle du ministère des Affaires étrangères à l’envoyé français.
La République islamique d’Iran attend du gouvernement français qu’il fournisse des explications et agisse en condamnant le « comportement inacceptable » de la publication, a-t-elle souligné.
L’ambassadeur de France a déclaré qu’il transmettrait les protestations de l’Iran à leurs pays respectifs.
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