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Paris, 9 septembre (Reuters) – Un procureur de la République a ouvert une enquête sur le meurtre intentionnel d’un policier qui a abattu mercredi un conducteur lors d’un contrôle routier, a annoncé vendredi le parquet, alors que des avocats et des sociologues faisaient état d’un meurtre pic de décès.. tir de véhicule de police.
Le conducteur, âgé de 24 ans, a été abattu à Nice, dans le sud du pays, après avoir refusé de s’arrêter, heurté une voiture de police et refusé de quitter sa voiture, ont indiqué les procureurs de Nice. La voiture a ensuite été retrouvée volée.
L’officier, 23 ans, a déclaré aux enquêteurs qu’il avait tiré sur le chauffeur parce que sa vie et celle de ses camarades étaient en danger. Le policier a été libéré de sa garde à vue. L’identité des chauffeurs et des agents n’a pas été rendue publique.
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Ouadie Elhamamouchi et Sefen Guez Guez, avocats de la famille du conducteur décédé, ont déclaré à Reuters que la vidéo d’un témoin montrait que la voiture ne bougeait pas au moment de la fusillade.
« Cette vidéo et les témoins démontrent clairement qu’il n’y a pas de risque direct pour la vie ou l’intégrité physique du policier ou de ses collaborateurs », a déclaré l’avocat.
Un décompte de Reuters montre que 10 personnes ont été abattues jusqu’à présent cette année par la police après avoir omis de se conformer à une interdiction de circulation. Cela se compare à 2 décès en 2021 et 2022.
Plus tôt mercredi, le jour de la fusillade de Nice, un passager d’un véhicule à Rennes, dans le nord-ouest de la France, est décédé après avoir été abattu lors d’une autre opération de contrôle de la circulation.
Fabien Jobard, chercheur au Centre de recherche sociologique sur le droit et les établissements correctionnels (CESDIP), fait remonter le nombre croissant de fusillades dans la circulation à une loi adoptée en 2017 qui élargit le moment où un agent peut utiliser son arme à feu.
Jobard pense qu’il y a maintenant une perception au sein de la police que le risque de justice est faible. Il a également dit qu’il y avait des irrégularités dans la loi.
L’Alliance Police Union n’a pas répondu à un appel de Reuters après les heures de bureau. Un porte-parole de la police s’est refusé à tout commentaire sur l’affaire de Nice car l’enquête en est encore à ses débuts.
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Reportage de Layli Foroudi et Juliette Jabkhiro; Edité par Richard Lough et Josie Kao
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