Francea déclaré le procureur des crimes financiers (PNF). Sarkozy et 12 autres doivent être jugés pour des accusations qu’ils demandent des millions d’euros de financement au régime du dirigeant libyen de l’époque Mouammar Kadhafi pour l’éventuelle campagne victorieuse.
Sarkozy est accusé de corruption, de financement illégal de campagne et de recel de détournement de fonds publics, ont indiqué les procureurs dans un communiqué.
Il a toujours nié les accusations.
L’appel du procureur à un procès n’est pas une décision définitive sur la poursuite des poursuites, le juge d’instruction ayant le dernier mot sur l’affaire ouverte depuis 2013.
Parmi les autres personnes jugées dans cette affaire figurent des sommités telles que l’ancien bras droit de Sarkozy, Claude Guéant, le directeur des finances de campagne, Eric Woerth, et un ancien ministre. Brice Hortefeux.
Sarkozy d’extrême droite, qui a remporté les élections de 2007 mais a ensuite perdu en 2012 face au socialiste François Hollande, a été condamné deux fois dans des affaires distinctes depuis qu’il a quitté ses fonctions.
L’ancien président entendra le 17 mai la décision de la cour d’appel dans l’affaire des écoutes téléphoniques, qui l’a vu condamné à trois ans de prison au premier degré – dont deux avec sursis – pour corruption et trafic d’influence.
Et il sera à nouveau jugé à partir de novembre 2023 en appel dans l’affaire dite Bygmalion, qui l’a vu condamné à un an de prison au premier degré.
Même si sa peine est confirmée, il ne devrait pas purger de peine de prison dans ces cas. Il a toujours nié toutes les accusations.
Malgré les problèmes juridiques, l’homme qui s’est présenté comme un « hyper-président » pendant son mandat jouit toujours d’une influence et d’une popularité considérables sur la droite politique française.
(AFP)
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