Bayrou a vivement critiqué le nouveau gouvernement, arguant qu’il existe « un fossé persistant, progressif et de plus en plus grave entre la société et la structure du pouvoir ».
Le leader centriste, qui a été ministre de l’Éducation et est considéré comme candidat à ce poste, a également exprimé son désaccord avec « l’idée fondamentale selon laquelle les enseignants ne travaillent pas assez dur ». Macron a fait pression pour que les enseignants puissent bénéficier d’augmentations de salaire à condition qu’ils effectuent un travail supplémentaire.
Le poste de ministre de l’Éducation est considéré comme très important dans la politique française. Attal était ministre de l’Éducation avant d’être nommé Premier ministre et a promis de faire de l’éducation l’une de ses principales priorités. À la fin de l’année dernière, Macron dit l’éducation est la « mère de toutes les batailles ».
L’avenir de la coalition pro-Macron est incertain
La question est maintenant de savoir quel rôle le parti de Bayrou, le Mouvement Démocrate, jouera dans la coalition pro-Macron suite à la scission politique avec le président.
Le Mouvement démocrate, connu sous le nom de MoDem, représente un cinquième des législateurs de la coalition pro-Macron. La coalition a du mal à gouverner depuis qu’elle a perdu sa majorité absolue à la chambre basse en 2022.
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