Le Philadelphia Film Festival (PFF) ouvre sa 32e saison le 19 octobre avec une satire littéraire Fiction américaine, l’histoire du combat d’un romancier interprété par Jeffrey Wright. L’événement se termine le 29 octobre avec un documentaire Ruséun profil de l’acteur Sylvester Stallone, autrefois en difficulté, écrivain et star d’une certaine franchise cinématographique se déroulant à Philadelphie.
Adapté du roman parodique Percival Everett du premier réalisateur Cord Jefferson et de sa co-vedette Issa Rae, Fiction américaine était l’un des favoris du public au Festival du film de Toronto. propriété de Thomas Zinmy Rusé quelque chose de similaire a également suscité un buzz d’anticipation.
Entre-temps, le festival présentera 90 longs métrages supplémentaires et 26 courts métrages de cinéastes locaux et internationaux.
Mes choix PFF appartiennent à l’une des trois catégories suivantes : les films qui ont retenu l’attention au festival, les choix des critiques et les films à voir absolument au festival.
Un favori du festival
‘Maestro’
Co-écrit, interprété et réalisé par Bradley Cooper, un pote de Philadelphie, maestro est un double portrait du chef d’orchestre/compositeur Leonard Bernstein et de son épouse, Felicia (Carey Mulligan), qui se produisent à un tempo vivace. Le musicien flamboyant est étrange, alors que sa bien-aimée Felicia ne l’est pas ; et leur conflit se déroule dans les années 50 et ils sont amoureux. Les instructions sont presque parfaites. Qu’il s’agisse de dialogues superposés comme des duos rapides ou de confrontations lyriques chargées d’émotion, ce duo est fait l’un pour l’autre. Ensemble, ils créent un partenariat intime qui exige des sacrifices, comme le font la plupart des mariages. (Projection le 21 octobre)
« Frontière verte »
Bordure verte se déroulant en 2021, dans la forêt verte qui sépare la Pologne et la Biélorussie. Réalisateur Agnieszka Holland (Europe, Europe) raconte l’histoire de la crise des réfugiés sous quatre perspectives croisées.
Lorsque des membres de familles syriennes fuyant l’Etat islamique sont descendus de l’avion à Minsk pour traverser la frontière polonaise, ils n’avaient aucune idée que la Biélorussie jouait un mauvais jeu. La Biélorussie n’est pas membre de l’Union européenne mais encourage les réfugiés à émigrer vers la Pologne, les laissant comme des êtres humains désespérés jetés de l’autre côté de la frontière. Holland regarde leur sort de différentes manières à travers les yeux de réfugiés, de gardes-frontières, de psychologues et de militants humanitaires dans son drame audacieux et extraordinaire. La conclusion implicite est que le nationalisme est l’ennemi de l’humanisme. (Projections les 22 et 23 octobre)
‘C’est comme ressentir’
Nouveau film du Vietnamien Tran Anh Hung (Arôme de papaye verte) a aussi un titre évocateur, Ressentir quelque chose. Il se déroule dans la France de la fin du XIXe siècle et constitue la candidature du pays pour l’Oscar du film étranger.
Cette histoire de délices culinaires et d’amour romantique met en vedette l’ancien couple réel Bruno Magimel dans le rôle du célèbre chef et Juliette Binoche dans le rôle de la cuisinière qui interprète ses recettes imaginatives. Le film s’ouvre sur la collecte des ingrédients pour le dîner et sa préparation apparente.
Il y a des soupes pleines de suspense et une surcharge sensorielle dans la synesthésie du goût, de l’odeur et de la couleur des sucreries amères, comme le chocolat le plus fin. (Projections les 22 et 24 octobre)
Choix de la critique
‘Rouillé’
Biopic de Bayard Rustin, activiste social né à West Chester, en Pennsylvanie. par George C. Wolfe et son conseiller, le révérend Dr. Martin Luther King jr. Avec Colman Domingo, acteur et activiste né à Philadelphie, dans le rôle de l’architecte de la marche sur Washington de 1963. (Projection le 23 octobre)
‘Kidnappé’
Le récit du cinéaste italien Marco Bellocchio sur l’affaire Mortara, le cas de 1858 d’un garçon juif à Bologne qui a été enlevé à sa famille par des prêtres catholiques, baptisé et envoyé au Vatican pour être élevé contre la volonté de ses parents. (Projections les 27 et 29 octobre)
« sel brûlant »
Cible satirique du premier long métrage de la réalisatrice Emerald Fennell, Jeune femme prometteuse, est un mâle prédateur. Les cibles de son deuxième long métrage sont des aristocrates prédateurs qui accueillent le nouvel ami de leur fils, un étudiant boursier d’Oxford. (Projection le 27 octobre)
Et enfin, à voir absolument
‘Rusé’
Malheureusement, Sylvester Stallone en a peu. « Bien sûr! » il réfléchit au début de l’histoire de sa vie et de son film d’une manière très franche, parfois confessionnelle. « Le regret m’a inspiré à surmonter mes regrets », a-t-il expliqué avec l’éloquence qui a fait de lui une star. Ses parents étaient « imprévisibles », une façon polie de dire qu’ils étaient instables ou absents. Il est suffisamment conscient de lui-même pour se rendre compte que sa renommée lui a donné l’amour des fans qu’il n’a pas reçu en grandissant, et que son bourreau de travail a fait de lui un père absent.
Tout au long de ce documentaire sympathique avec des entretiens avec son frère Frank, son Souverain de Flatbush costar Henry Winkler, le sien rocheux sa co-vedette Talia Shire et le journaliste Wesley Morris, Stallone ont parlé de ses projets pour réparer ces regrets. (Projection le 29 octobre).
Le programme du 32e Festival du film de Philadelphie est lancé https://filmadelphia.org/program/
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