WNous, femmes et hommes des métiers de la santé, du social, du care et de la recherche, souhaitons confronter le président républicain et son administration à leurs grandes responsabilités, et rappeler à tous nos concitoyens les conséquences sanitaires et sociales du contrôle de l’immigration. loi du 19 décembre. Notamment pour s’assurer que tous les responsables et ministres comprennent l’impact dramatique de leurs décisions, comme le disait Aurélien Rousseau [the health minister who resigned following the adoption of the law] faites-le courageusement.
Commençons par rappeler les principes fondamentaux de notre République, consacrés dans la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 : « Les hommes naissent et restent libres et égaux en droits » et « le but de toute association politique est la préservation des droits naturels et inaltérables de l’homme. Ces droits incluent le droit à la santé, « un état de complet bien-être physique, mental et social », tel que défini par l’Organisation mondiale de la santé, qui exige des conditions de vie dignes.
Pour le monde entier, la France est non seulement un pays qui lutte pour les droits de l’homme, mais aussi un pays de « médecins français », et un pays qui dispense une médecine humanitaire efficace, présente partout pour accompagner les malades et les victimes des guerres et des crises. Depuis des décennies, nos systèmes universels de santé et de sécurité sociale fournissent des services de haute qualité accessibles à tous. Les lois sur l’immigration portent gravement atteinte à notre modèle humaniste de soins de santé, et pas seulement à cause de la menace qui plane encore. aide médicale d’Etat [AME, the only healthcare coverage available for undocumented people, which the government has pledged to reform in 2024].
Tout d’abord, nous voulons aborder les conséquences des mesures annoncées sur la santé des groupes les plus vulnérables, à savoir les enfants. Comme prévenu par l’UNICEFle texte choisi par le Parlement va à l’encontre de la Convention relative aux droits de l’enfant, qui protège la vie familiale et garantit le principe de non-séparation, à travers certaines de ses actions : limiter le regroupement familial, compliquer les démarches administratives nécessaires pour les mineurs couverts par la protection de l’enfance, restreindre l’hébergement d’urgence et menacer les services de santé si l’AME est restreinte.
Risque accru de mortalité infantile
Dans la pratique, les prestations dépendront de la reconnaissance d’un emploi et, même dans ce cas, leur attribution sera considérablement retardée. La perte des allocations familiales et les mesures visant à limiter les aides au logement pour les chômeurs ou les personnes travaillant dans le secteur informel font qu’ils ne recevront aucune aide, notamment pour élever leurs enfants ou trouver un logement. Deuxièmement, nous sommes préoccupés par la baisse intolérable de la mortalité infantile, qui augmente depuis 10 ans en France et est plus élevée que chez nos voisins européens, principalement en raison des inégalités sociales.
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