Macron et son rival Le Pen participeront à l’émission mercredi soir sur la chaîne « TF1 » (Getty)
Les deux candidats les plus susceptibles de remporter l’élection présidentielle française, le président sortant Emmanuel Macron, et l’extrême droite, Marine Le Pen, s’affrontent à distance mercredi dans les médias, à l’heure où les divergences entre eux se resserrent. dans le sondage.
A quatre jours du scrutin, Macron et son rival Le Pen participeront mercredi soir à l’émission « 10 Minutes pour convaincre » de TF1, le président sortant s’exprimant en premier. Ils ont ensuite répondu aux questions sur les 100 premiers jours de leur présidence s’ils gagnaient les élections du 24 avril, et la première décision ou initiative symbolique du vainqueur de la présidence.
Face à une gauche divisée et une droite vacillante, tous les sondages depuis des semaines montrent que le président sortant et le candidat de droite se qualifieront au premier tour, ces derniers devant recueillir respectivement 28% et 23% des suffrages. , selon un sondage publié par Elab mardi.
Ainsi, les deux candidats répéteront la rivalité entre eux qui a eu lieu en 2017, lorsque Macron a remporté une victoire écrasante sur Le Pen. Les candidats du Rassemblement national, utilisant un ton plus feutré, progressent lentement mais régulièrement dans le sondage sur les intentions de vote au premier tour.
Un autre sondage réalisé par Kantar-Ibuka mardi a montré qu’il avait également remporté 23%, tandis que le président sortant a remporté 25%, une baisse de quatre points pour lui en deux semaines.
Macron profite certes de la guerre en Ukraine, puisque le gouvernement en crise, qui lui donnait 5 à 6 points dans les enquêtes d’opinion, a porté son taux de popularité à plus de 30 % il y a trois semaines, mais il prend au sérieux les chances de victoire de Le Pena, et ce explique les attaques de Nya contre les candidats et se présente comme un rempart contre les extrémistes. Il a également souligné son orientation européenne, contrairement aux candidats d’extrême droite.
Le président, longtemps accusé d’être le patron des riches, a fait face à la polémique suscitée par l’externalisation de l’autorité publique auprès des cabinets de conseil, notamment McKinsey. Le 31 mars, un tribunal français a ouvert une enquête préliminaire sur l’affaire d’évasion fiscale, après que le Sénat a rendu compte de l’influence des cabinets de conseil privés sur les politiques publiques.
Dans ce rapport, la commission d’enquête du Sénat confirme que les contrats de l’État avec des cabinets de conseil tels que McKinsey ont « plus que doublé » entre 2018 et 2021, atteignant un montant record de plus d’un milliard d’euros en 2021. Le rapport accuse spécifiquement l’entité française de McKinsey. En « réduisant la pression fiscale », elle ne paiera aucun impôt sur les sociétés entre 2011 et 2020.
Depuis lors, l’opposition politique du président Macron a demandé à plusieurs reprises une enquête sur ce qu’il considère comme le favoritisme majoritaire du président envers le cabinet de conseil.
De son côté, Marine Le Pen a annulé plusieurs rassemblements cette semaine, dont la visite de mercredi en banlieue parisienne, dans le souci d’éviter les erreurs qui pourraient nuire à sa montée en popularité. Elle prépare le dernier grand rassemblement électoral dans la région de Mahsoma, jeudi à Perpignan (sud).
« Il faut le réduire » et fixer le rythme des progrès, a déclaré un haut responsable de la campagne. Quant à Jean-Luc Mélenchon, troisième du sondage avec 16%, il espère percer dans les rangs de ce duo, comme il l’a démontré mardi soir lors d’un meeting électoral à Lille (nord) déplacé dans 11 villes grâce à à un hologramme.
Les candidats ont mis toutes leurs forces dans la bataille, essayant de motiver leurs partisans et d’impressionner les nombreux sceptiques. Il y a eu une abstention record de voter à l’élection présidentielle, selon les sondages, qui suggèrent qu’elle pourrait atteindre environ 30 %.
Jeudi est le dernier jour de la campagne, qui s’achève vendredi à minuit, lorsque sept des 12 candidats consécutifs manifesteront dans le pays : Valérie Pecres (républicaine, droite), Marine Le Pen, Fabian Roussel (Parti communiste), le trotskyste Philippe Bhutto, le socialiste Anne Hidalgo et le candidat écologiste Yannick Jadeau, ainsi que le candidat d’extrême droite Eric Zemmour, qui ont promis à ses partisans de « reprendre » la France.
(pinceau français)
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