Les citoyens français les plus riches sont mieux protégés par les mesures anti-inflationnistes (rapport)

De nombreuses personnes à faible revenu en France n’ont guère ressenti de soulagement face à l’inflation, tandis que les personnes les plus riches de Paris ont été surcompensées pour les pertes causées par l’inflation, selon l’étude.

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L’inflation sera largement compensée par l’augmentation du niveau de vie en 2022, selon une étude de l’Office français des statistiques, les habitants les plus riches de Paris disposant du tampon le plus important.

Selon des modes de consommation normaux, l’inflation représente une perte moyenne de 1 320 € par personne en 2022, selon l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), allant de 780 € pour les 10 % du groupe les moins touchés à 2 250 € pour les 10% des groupes les plus touchés. affecté.

L’Insee a souligné que « près de 60 % de la hausse des dépenses provenait de l’alimentation, du chauffage, de l’électricité et du carburant » et que l’inflation faisait « systématiquement » peser une charge croissante sur les populations les plus modestes.

La hausse des coûts de chauffage et d’électricité a un impact plus important sur le niveau de vie des 10 % les plus pauvres, avec -1,9 %, -1,0 % pour le carburant et -1,6 % pour l’alimentation. En comparaison, les 10 % les plus riches ont connu respectivement -0,8 %, -0,4 % et -0,6 %.

Mais l’inflation a été « compensée à 90% par l’augmentation du niveau de vie » l’année dernière, selon l’Insee, grâce aux mesures anti-inflationnistes prises par le gouvernement, comme la suppression des droits de licence audiovisuelle, et à l’augmentation des revenus d’actifs tels que les loyers, les intérêts et les revenus. diverses plus-values.

Les groupes à faible revenu bénéficient le plus des politiques sociales et fiscales, permettant aux 30 % les moins aisés de la société de compenser en moyenne plus de 40 % des pertes causées par l’inflation.

Pour les 10 % les plus riches de la société, la hausse des salaires et des revenus du patrimoine a absorbé près de 85 % du choc.

L’Insee note que cet écart est également influencé par le lieu de résidence : en moyenne, un peu moins de 85 % des surcoûts liés à l’inflation sont couverts par l’amélioration du niveau de vie des résidents hors agglomération (au moins 2 000 habitants), 90 % pour ceux des zones urbaines. les régions de plus de 200 000 habitants et 100 % pour celles de l’agglomération parisienne.

Cet écart devient plus évident lorsque les impacts sont considérés ensemble. Par exemple, en zone non urbaine, les 20 % les plus pauvres de la société n’ont été compensés que par 75 % des nouvelles dépenses, alors qu’en région parisienne, les 10 % les plus riches ont connu une surcompensation moyenne de l’ordre de 120 %.

Lancelot Bonnay

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