Le régulateur français a infligé une amende de 272 millions de dollars à Google en raison d’un litige avec un éditeur de presse

DOSSIER – Un logo Google est visible lors de l’événement Vivatech à Paris, à Paris, France, le mercredi 14 juin 2023. L’organisme français de surveillance de la concurrence a frappé Google le mercredi 20 mars 2024 avec une autre lourde amende pour résoudre un différend de longue date centré sur les paiements. aux éditeurs français pour leurs actualités. (Photo AP/Thibault Camus, dossier)

PARIS (AP) — L’organisme français de surveillance de la concurrence a imposé mercredi une lourde amende à Google en raison d’un différend de longue date concernant les paiements versés aux éditeurs français pour leurs actualités.

L’Autorité française de la concurrence a annoncé avoir infligé une amende de 250 millions d’euros (272 millions de dollars) pour non-respect par Google de plusieurs engagements pris dans le cadre des négociations.


Ce différend s’inscrit dans le cadre d’un effort plus vaste déployé par les autorités de l’Union européenne et du monde entier pour forcer Google et d’autres sociétés technologiques à rémunérer les éditeurs de presse pour leur contenu.

Le géant américain de la technologie a été contraint de négocier avec les éditeurs français après qu’un tribunal a confirmé en 2020 une ordonnance selon laquelle les paiements étaient exigés par une directive de l’Union européenne sur le droit d’auteur de 2019.

Google a déclaré dans un article de blog qu’il avait accepté de régler l’amende, qui avait été imposée en fonction de la manière dont ils avaient mené les négociations, « parce qu’il était temps de passer à autre chose ». Il a déclaré que l’amende était « disproportionnée » par rapport aux problèmes soulevés par l’organisme de surveillance français et « ne prend pas suffisamment en compte » les efforts de Google pour traiter et résoudre ces problèmes.

La France a été le premier des 27 pays de l’Union européenne à adopter la directive sur le droit d’auteur, qui permet aux éditeurs et aux sociétés de presse de conclure des accords de licence avec des plateformes en ligne.

La décision de l’Autorité française de la concurrence est la quatrième en autant d’années à l’encontre de Google pour non-respect d’un cadre juridique européen visant à établir « les conditions nécessaires à des négociations équilibrées entre les institutions de presse, les éditeurs et les plateformes numériques ».

L’agence française de la concurrence avait ordonné en avril 2020 à Google de s’entretenir dans un délai de trois mois avec les éditeurs de presse. En 2021, l’agence a infligé à Google une amende de 500 millions d’euros (592 millions de dollars) pour ne pas avoir négocié des paiements équitables pour les éditeurs de presse.

Lancelot Bonnay

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