Le gouvernement minoritaire français devrait survivre mardi à un vote de censure, test pour le nouveau Premier ministre conservateur Michel Barnier, qui a été contraint de compter sur la bonne volonté de l’extrême droite pour rester au pouvoir.
Cela survient alors que le gouvernement fragile de Barnier est confronté à des défis majeurs pour obtenir l’approbation du budget de l’année prochaine sans majorité au Parlement.
Après les élections législatives de l’été, l’Assemblée nationale, la puissante chambre basse du Parlement français, s’est divisée en trois blocs majeurs : le Nouveau Front populaire, l’allié centriste du président Emmanuel Macron, et le parti d’extrême droite du Rassemblement national. Aucun d’eux n’a obtenu la majorité.
Le vote de censure a été déposé par 192 hommes politiques du Nouveau Front populaire, une coalition de gauche composée du parti de gauche La France Insoumise, des Socialistes, des Verts et des Communistes. Il lui faut 289 voix pour être adopté.
Le groupe de droite Rassemblement national, qui compte 125 députés, a déclaré qu’il s’abstiendrait pour le moment de voter sur la motion de censure. La dirigeante Marine Le Pen a déclaré qu’elle avait décidé de « donner une chance au gouvernement ».
Le cabinet Barnier est principalement composé de républicains et de centristes issus de l’alliance de Macron, qui compte plus de 200 personnes au total.
Les politiciens de gauche ont critiqué le choix de Barnier comme Premier ministre parce qu’ils n’ont pas eu la possibilité de former un gouvernement minoritaire, bien qu’ils détiennent le plus de sièges à l’Assemblée nationale.
Cette administration « nie les résultats des dernières élections législatives », indique la motion.
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