« Quand vous entamez des négociations, vous ne commencez pas par vous couper les doigts et les proposez dans une assiette, vous n’abandonnez pas d’emblée », a déclaré une personne proche de la pensée du président, qui a requis l’anonymat. parler franchement.
Eaux agitées
Mais même si l’arrivée d’Attal au poste le plus élevé du Parlement lui a donné le poste qu’il attendait, ce n’était pas pour autant une retraite dorée.
Premièrement, la coalition centriste qui soutient Macron risque d’imploser. Darmanin a averti vendredi que l’élection d’Attal ne résoudrait pas les « questions majeures » concernant « la position du parti » et « le fonctionnement du parti », dans une lettre adressée aux législateurs de Renaissance.
Parallèlement, le député Sacha Houlié a annoncé qu’il ne ferait plus partie de Renaissance et compte former son propre groupe qui pourrait inclure des députés « de la droite sociale à la gauche socialiste ».
Attal sera également au centre d’une coalition émergente comprenant des centristes, avec le risque que s’il conclut un accord avec la droite, il perde les législateurs de gauche. Mais s’il s’engage à gauche, il perdra son aile droite.
Quel que soit l’accord de coalition que le Premier ministre sortant souhaite construire, il devra toujours composer avec son ancien mentor Macron, qui, en tant que président, est chargé de nommer le prochain Premier ministre.
Et une fois assermenté, cette personne aura besoin de toute l’aide possible des dirigeants parlementaires – non seulement pour adopter une loi, mais aussi pour survivre dans un parlement dépourvu de majorité.
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