La Villa (M, 97mins) Réalisé par Thomas Gilou ***½
Selon vos sensibilités, c’est la réponse française à The Best Exotic Marigold Hotel, ou une comédie d’amis dans la veine des Intouchables.
Connu pour sa nature impétueuse, son intolérance et son impatience envers les autres, l’imprudent employé de supermarché Milann Rousseau (Kev Adams) s’est retrouvé profondément endetté auprès d’un groupe de voyous locaux qui lui ont donné une semaine pour gagner 3500 €.
Les choses vont de mal en pis, lorsqu’une dispute avec une vieille femme au sujet de l’utilisation de pièces et de coupons périmés pour payer sa facture d’épicerie dégénère rapidement et ne se termine que lorsque le plafond lui tombe dessus.
Le résultat a été des licenciements et des accusations de vandalisme et de tentative de meurtre. Cependant, au lieu d’une peine de prison, il a été condamné à 300 heures de travaux d’intérêt général à la maison de retraite Mimosa Home. « Ne pas fumer, ne pas appeler, ne pas trop s’approcher, ne pas harceler les parents », étaient les règles qu’il devait suivre.
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Mais, entre la rusée Claudine (Marthe Villalonga), le dépressif Edmond (Jean-Luc Bideau), la grande gueule Sylvette (Liliane Rovere) et l’aveugle Léontine (Marianne Garcia), Milann croit que les riverains l’ont compris dès le départ, alors qu’une série de « catastrophes » suspectes sont révélées.
Ensuite, il y a l’ancien champion de boxe taciturne Lino Varan (un Gérard Depardieu très discret et retenu, poursuivant le récent retour en forme du boxeur) qui refuse initialement même d’interagir avec ce passeur. Mais lorsque Milann brûle son mémorial et se joint à leur ruse, ils se réchauffent progressivement à son « charme », révélant qu’ils n’ont pas quitté les lieux depuis plus de deux ans. La question est : Milann pourra-t-il découvrir la vérité ? Avant que son passé ne le rattrape ou que son enquête ne soit écourtée de force ?
Alors que l’histoire du réalisateur vétéran Thomas Gilou suit une série prévisible de battements, d’inversions et de révélations, le délice de La Villa réside dans ses détails et ses personnages.
Une sous-intrigue impliquant le reste des résidents se confessant avec Alfred « Alzheimer » (parce qu’ils savent qu’il ne se souviendra de rien de ce qu’ils lui diront) a un résultat délicieux, tandis qu’une blague sur un homme avec des fantasmes de célébrités et d’autres femmes. plutôt que d’être prêts à assumer les rôles de l’autre, cela apporte certainement un sourire à chaque fois qu’il est joué.
Le changement constant de ton entre la comédie large et les commentaires sociaux sérieux n’est pas toujours fluide et une grande partie de votre plaisir reposera sur votre tolérance pour les blagues aux yeux écarquillés d’Adams (L’espion qui m’a largué) et les blagues françaises.
En français avec sous-titres anglais. La Villa ouvre dans certains cinémas à travers le pays le 29 septembre.
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