Si la mésaventure de l’élite fortunée de la Premier League en Ligue des champions cette semaine rappelle l’une des devises de cette newsletter – qu’il y a toujours plus de joueurs, peu importe le nombre d’entre eux que vous achetez – alors l’équipe de départ au Parc des Princes avait autre chose en tête.
D’un côté, bien sûr, le PSG, une équipe qui devient rapidement la définition même de la folie. Il est maintenant parfaitement clair que la construction d’une équipe autour de Lionel Messi, Neymar et Kylian Mbappé ne fonctionne pas, pas au niveau de l’élite, pas lorsque les trois refusent fondamentalement de s’engager dans une quelconque tentative défensive. Le PSG n’a peut-être pas récupéré du déficit du match aller face au Bayern Munich, mais ce n’est pas une équipe qui peut gagner la Ligue des champions.
De l’autre côté se trouve l’équipe du Bayern, dont la ligne d’attaque est dirigée par Eric Maxim Choupo-Moting. L’attaquant camerounais a souffert, comme beaucoup, de l’ombre portée de la Premier League.
Il a passé la majeure partie de sa décennie et demie en tant que professionnel. Il a construit une carrière régulière et respectable, qui a été couronnée très tard par des sorts chargés de trophées au PSG et au Bayern. Cependant, pour de nombreux fans, il sera toujours une curiosité : Hé, regarde ça, le gars qui joue pour Stoke City, sauf que maintenant il joue en Ligue des champions.
C’est dommage, car l’histoire de Choupo-Moting se raconte de plusieurs manières. Cela prouve, comme il en a discuté avec le Times, la valeur de la patience. Le moment de son ascension représente un changement dans ce que les clubs d’élite attendent d’un attaquant et, en corollaire, met peut-être en évidence les failles du système académique. Après tout, cela a tendance à aboutir à ce que les équipes veulent maintenant, plutôt qu’à ce dont elles pourraient avoir besoin à l’avenir.
Mais, surtout, cela illustre que Choupo-Moting n’a pas manqué de briller à Stoke par manque de talent. La capacité n’est souvent pas ce qui détermine le succès ou l’échec d’un mouvement. Ce qui est plus important, c’est de savoir si l’équipe, le style, l’environnement sont bons pour qu’un joueur se développe. Choupo-Moting témoigne de la vieille vérité selon laquelle il n’y a pas de mauvais joueurs, seulement un mauvais contexte.
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