ANKARA

La France a placé son système de santé au « niveau d’alerte maximum » face aux craintes de mpox, a déclaré vendredi le Premier ministre sortant.

Gabriel Attal a écrit dans

« Ces derniers jours, suite à l’émergence de nouveaux variants et à la circulation croissante du virus en Afrique, l’OMS (Organisation mondiale de la santé) et l’ECDC (Centre européen de prévention et de contrôle des maladies) ont relevé le niveau d’alerte… En conséquence réunion, nous avons mis notre système de santé au niveau d’alerte maximum », a écrit Attal sur X.

Il a rappelé que la France lutte contre l’épidémie de mpox depuis son apparition en 2022 en procédant « à une surveillance, un diagnostic rapide et une vaccination ».

Le Premier ministre a noté que 107 cas avaient été détectés dans le pays depuis le début de cette année.

« En cohérence avec les valeurs de solidarité internationale et la priorité sanitaire visant à contenir l’épidémie en Afrique, nous avons décidé, suite à la demande du président, de faire don de vaccins aux pays les plus touchés », a ajouté Attal.

Les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (CDC Afrique) ont déclaré mardi l’épidémie de mpox « urgence de santé publique de sécurité continentale ».

Le lendemain, l’OMS a déclaré la situation du mpox « urgence de santé publique de portée internationale ».

Depuis le début de l’année 2024, plus d’une douzaine de pays africains ont signalé la maladie, qui se transmet par contact étroit, la République démocratique du Congo représentant plus de 90 % des cas signalés.

Une personne infectée par mpox présentera des symptômes dans les 2 à 19 jours suivant l’exposition, selon les experts de la santé.

Selon l’OMS, le mpox provoque une éruption cutanée et des symptômes pseudo-grippaux.

Le site Internet de l’Agence Anadolu ne contient qu’une partie des informations proposées aux abonnés du système de diffusion d’informations AA (HAS), et sous forme de synthèse. Veuillez nous contacter pour les options d’abonnement.