Les autorités françaises ont interdit l’utilisation de divers termes anglais liés aux jeux vidéo, y compris des mots tels que streamer, pro-gamer et eSports, de son gouvernement.
L’interdiction de ces mots vient du ministère français de la Culture. Quant à la raison ? C’est parce que le secteur du jeu est rempli d' »anglicisme » qui peut être un « obstacle à la compréhension » pour les personnes qui ne connaissent pas les jeux. Les responsables du ministère français de la Culture ont déclaré que les changements visaient à permettre aux résidents francophones de communiquer plus facilement et qu’ils se tournaient vers les sites de jeux vidéo et les magazines français pour trouver des termes français alternatifs.
C’est loin d’être la première fois que des responsables français avertissent que le terme jeu anglais est un problème, avec Gardien déclare que « la France lance régulièrement de terribles avertissements sur les insultes à sa langue d’outre-détroit, ou plus récemment de l’Atlantique ». Le superviseur de langue française de l’Académie française a récemment exprimé son inquiétude face au terme anglais de jeu et a publié un glossaire français alternatif en 2017. En février, l’Académie française a averti que la « dégradation » de la langue française « ne doit pas être considérée comme inévitable ».
La décision est juridiquement contraignante pour les fonctionnaires français, mais ne limite pas l’utilisation du terme anglais pour les citoyens français ordinaires ou les publications, ce qui signifie que le terme est susceptible de persister sous une forme ou une autre. Alors que les termes anglais tels que streamer, pro-gamer, eSports et cloud gaming ne sont plus applicables, les autorités françaises ont fourni des alternatives approuvées, telles que « jeu video en nuage » pour le cloud gaming et « jeu video de competition » pour les eSports.
La France abrite de nombreux studios et sociétés de développement de jeux, notamment Ubisoft, dont le siège est à Montreuil, en France.
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