La décision d’implanter le projet ITER dans le sud de la France a été prise par les membres d’ITER en juin 2005.
Des études détaillées du site montrent que le site de 180 hectares proposé par l’Europe répond à toutes les exigences techniques pour accueillir ITER en France (normes géologiques, hydrologiques et sismiques, accès à l’eau et à l’électricité) et bénéficie en outre d’un environnement scientifique et industriel favorable et riche. . .
L’hôte et voisin français d’ITER, le centre de recherche du CEA Cadarache, a joué un rôle important en soutenant l’étude du site et en ralliant les acteurs politiques locaux derrière l’objectif de l’acceptation d’ITER en France.
Lorsque la première équipe ITER composée de six personnes s’est installée fin 2005, le CEA Cadarache a fourni le terrain, les bureaux temporaires, les lignes électriques et hydrauliques, ainsi que les services essentiels tels que le transport et l’accès à la cantine et à l’hôpital. Ils ont également créé une agence spéciale, l’Agence Iter France, pour gérer les contributions en nature et financières de la France au projet ITER. Outre sa contribution au projet ITER en tant que membre de l’Union européenne, la France a pris et honoré un certain nombre d’engagements spécifiques.
La France a mis à disposition le terrain du projet et réalisé les travaux préparatoires comprenant le dégagement et le nivellement, la clôture et les réseaux d’eau et d’électricité. Elle a créé une école internationale pour les familles des employés d’ITER, adapté les routes le long de l’itinéraire ITER pour le transport des composants d’ITER et contribué (avec l’Agence domestique européenne) à la construction du siège d’ITER. A l’issue de la phase d’essai d’ITER, la France sera chargée du démantèlement et du démantèlement du site.
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