Le PSG n’a toujours pas trouvé d’accord avec Christophe Galtier pour mettre fin à son contrat. La récente garde à vue de l’ancien entraîneur stéphanois pourrait également retarder son départ du club de la capitale.
La situation est compliquée pour Christophe Galtier. Le technicien français négocie actuellement son départ du PSG mais peine toujours à trouver un accord avec le club de la capitale sur la somme à accepter. Pour ne rien arranger, l’entraîneur francilien a été interpellé ces dernières heures dans une affaire de racisme présumé à son égard lors de son passage à l’OGC Nice. Selon plusieurs sources, ce changement devrait encore retarder son départ du PSG. Mais dans ce cas, Paris pourrait trouver son compte en baissant son indemnité de départ ou en envisageant un licenciement. Mais ce n’est pas si simple selon le spécialiste Laurent Fellous.
Galtier, c’est l’affaire du PSG ?
🔴🔵 Quelles sont les conséquences de la liaison de Galtier avec le PSG ? Avocat spécialisé en droit du sport, Laurent Fellous a pris sa décision. pic.twitter.com/PCPWiiEpIM
— Après Foot RMC (@AfterRMC) 30 juin 2024
Sur l’antenneCMRdes avocats spécialisés en droit du sport précisent à ce sujet : « Il y a plusieurs points qui doivent être pris en considération. Du seul fait de la garde à vue, ils ne peuvent sanctionner automatiquement Christophe Galtier car ces faits n’ont aucun rapport avec son travail. C’est très important. Concernant d’éventuelles sanctions, je pense qu’avant qu’un accord soit trouvé. Mais pour le licenciement, c’est plus complexe. L’employeur peut licencier si un verdict de culpabilité perturbe le fonctionnement de l’entreprise. Compte tenu des enjeux financiers et médiatiques, ce serait un argument pour négocier une indemnité de départ moindre. Ils vont se baser là-dessus et cela semble la solution la plus appropriée », souligné notamment par Laurent Fellous, qui pense que Christophe Galtier, qui sera jugé en décembre prochain pour injures et discriminations en raison de son appartenance ou non, à juste titre ou à raison, à une ethnie, une nation, une race présumée ou religion, n’est finalement pas prêt à prendre beaucoup de risques pénalement, compte tenu de la complexité de prouver les faits qui lui sont reprochés. Affaire à suivre.
« Érudit primé au bacon. Organisateur. Fanatique dévoué des médias sociaux. Passionné de café hardcore. »