Des milliers de Français tentent chaque année de changer de nom de famille ou de prénom d’enfant, une démarche compliquée qui pourrait bientôt devenir plus facile grâce à une nouvelle action gouvernementale.
Pour l’instant, un « motif légitime » doit être invoqué pour changer de patronyme en France. En 2020, 4 293 candidatures ont été déposées dans ce cadre.
Les parties intéressées ont critiqué la procédure, qui prenait « parfois des années », pour avoir exigé la publication d’une annonce payante pour la demande au Journal officiel et l’envoi d’une lettre explicative au ministère de la Justice.
Pour Jessica, 32 ans, c’est clair : « J’appartiens à une famille péruvienne », a-t-elle déclaré à l’AFP. Cependant, il porte le nom de famille de son père « Rodrigues ».
« (Mon père) est mort quand j’avais 18 mois et j’ai grandi avec le fardeau de son absence. Je voulais honorer mes grands-parents et éventuellement faire partie de ma famille », a déclaré la jeune femme qui voulait tenir sa mère. popularité.
Enfin, sa demande, qui a été rejetée par le ministère de la Justice, a été rendue possible grâce à un projet de loi qui permettrait à chaque adulte de changer de nom une fois dans sa vie, avec une simple autorisation de la mairie. Le projet de loi proposé par le député Patrick Vignal (Mouvement des Républiques, majorité présidentielle) sera débattu mercredi à l’Assemblée nationale.
L’ex-épouse de Nadig (comme on appelle sa mère) enregistre la naissance de leur fille en son seul nom, alors qu’elle veut aussi que sa fille soit célèbre.
Depuis leur séparation, Nadig a droit à la garde de leur enfant, dont l’état civil est inchangeable. Résultat : « Il fallait que je prouve que j’étais sa mère tout le temps, j’avais honte », sachant qu’elle portait toujours sur elle les livrets de famille.
Pour faciliter le quotidien des femmes confrontées à une situation similaire, Port Mon Noun (Be My Name) souhaite que les mères puissent ajouter leurs surnoms comme nom d’utilisateur de l’enfant sans l’autorisation du père, ce qui est difficile lors du processus de séparation. Cependant, le projet de loi stipule que le consentement parental sera requis et que, s’il n’y a pas d’entente, un juge tranchera.
« Cela n’affectera pas les certificats de naissance, ou quoi que ce soit de la lignée, qui a du sens », a déclaré la fondatrice du groupe, Marine Gatineau-Debray, une mère de deux enfants peu connue, qui cause des tracas quotidiens, notamment à l’école ou lors de voyages. .
gestes « injustes »
Valérie (pseudonyme), 50 ans, a fait face à une situation similaire après s’être séparée de son mari « agresseur ». Et il a raconté : « Dans le passé, nous n’avons même pas soulevé la question de la renommée d’un fils, car il a dû apporter la renommée de son père. Elle se réjouit que cette question ait été soulevée dans le débat public et que la voix des femmes ait été entendue.
Ses enfants, désormais étudiants, veulent profiter de la nouvelle loi pour attacher sa renommée aux diplômes.
Emily (pseudonyme) a commenté : « Je pense qu’il est injuste que nous payions pour publier les candidatures au Journal officiel. » Frustré par la difficulté du processus, il « redonne espoir » en apprenant le projet de loi, qui entrera en vigueur en juillet, s’il est approuvé.
Cet étudiant veut renoncer à sa renommée car il a rompu sa relation avec son père, qui a été reconnu coupable du viol de sa belle-fille. Elle a expliqué : « Cette histoire a causé de grandes souffrances dans ma vie, et aujourd’hui ça s’est amélioré et ce que je prévois de faire, c’est d’apporter la renommée à ma mère. »
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