L’émergence d’une tendance d’extrême droite a émergé dans la vie politique française ces derniers temps et s’accompagne d’une crise économique et de la vie qui balaie le pays, ce qui représentera un défi difficile pour le nouveau président du pays.
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Entre crise économique et indépendance politique… Quels défis attendent le président français ?
Le président français Emmanuel Macron et son adversaire, la candidate d’extrême droite Marine Le Pen, se sont qualifiés pour le second tour de l’élection présidentielle française. L’arrivée de Le Pen au second tour de l’année après les élections de 2017 a été remarquable, démontrant l’expansion de la base populaire de l’extrême droite en France. Outre la montée de la droite, il y a un autre dossier présent dans les élections françaises.
Relevez-vous correctement
Depuis la fondation de la « Ve République » en France en 1958, la montée de l’extrême droite a émergé dans la vie politique, tout comme l’expansion de ses masses et de ses partisans au niveau populaire dans le pays. Celle-ci intervient en même temps que la crise politique et économique que traverse Paris.
Depuis, huit présidents ont pris la présidence, dont les présidents d’extrême droite Giscard d’Estaing, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy. Mais le résultat le plus marquant obtenu par la droite française dans son histoire reste celui obtenu par Jean-Marie Le Pen (père de l’actuelle candidate Marine Le Pen) à l’élection présidentielle de 2002, et il a pu atteindre la deuxième étape, pour être renversé par Jacques Chirac.
Le rêve de la famille Le Pen d’occuper la présidence ne s’est pas terminé alors. La fille de Jean-Marie Le Pen, Marine Le Pen, a poursuivi ses efforts pour y parvenir, et elle s’est présentée aux élections de 2017 pour remporter le premier tour, mais elle a perdu face à Emmanuel Macron et a remporté 35 % des voix. Pour revenir en arrière et répéter la même histoire lors de l’élection actuelle, puisque Macron a remporté 28,5 %, tandis que Marine Le Pen a obtenu 24,4 %, et ils se présenteront pour le second tour le 24 avril, comme prévu.
Le dernier sondage montre que le soutien de Le Pen passe à 49 % au second tour, deux points seulement devant Macron, qui en compte 51 %, à l’écart le plus étroit entre les deux, tandis que le sondage « IPSOS » au second tour indiquait 54 % pour Emmanuel Macron et 46 % pour Marine Le Pen.
Le Pen, un candidat d’extrême droite, a fait campagne sur plusieurs questions, notamment l’anti-immigration et les réfugiés, les anti-musulmans en France et la critique de l’Union européenne. Elle se positionne également comme candidate à la protection du pouvoir d’achat, première préoccupation de la France.
L’appropriation apparente de ces questions par l’extrême droite lors de la campagne électorale et le soutien des Français à leur égard sont dus à de nombreux facteurs, selon l’étude, dont « la volonté des Français de protéger l’identité culturelle, les coutumes et les traditions françaises », et la promotion dans La France et l’Europe dans son ensemble sont « islamophobes » dans une large mesure.
Crise économique et crise des moyens de subsistance
La montée du mouvement d’extrême droite s’est accompagnée de crises économiques et de vie qui ont frappé le pays, notamment des taux élevés d’inflation, de chômage et de prix de l’essence, qui ont contribué à la montée de la droite, qui s’est décrite dans ses discours comme « le sauveur de cette crise. »
A titre d’exemple, le taux d’inflation qui a atteint 5,1% au cours du mois de mars, chiffre record par rapport à l’année dernière, est aussi le taux d’inflation le plus élevé enregistré depuis le début de la collecte des données de 1997. Le nombre de chômeurs en France, atteint environ 2,2 millions de personnes à la fin du dernier trimestre 2021.
En 2021, la France a également affiché son pire déficit commercial de son histoire, s’élevant à 84,7 milliards d’euros, selon l’administration des douanes françaises. Il a expliqué que la balance commerciale était principalement plombée par « l’énergie et les produits manufacturés ».
Un rapport annuel de la « Catholic Charitable Association » publié en novembre dernier, dénonçait l’état de la pauvreté en France, pointant une augmentation persistante du recours à l’aide alimentaire dans le pays, « ce qui semble inéluctable ».
Cela est conforme aux attentes selon lesquelles les taux d’inflation dans la région européenne continueront d’augmenter jusqu’à la fin de l’été, en raison de deux facteurs principaux, à savoir la crise de l’approvisionnement et la hausse des prix du gaz après que les États-Unis et les pays occidentaux ont imposé des sanctions à la Russie à la suite d’une opération militaire spéciale en Ukraine.
La France sur la scène internationale
Bien sûr, la France, à son tour, a connu des augmentations importantes des prix de l’énergie et une baisse des revenus par rapport à eux, affectée par l’impact des sanctions imposées à la Russie, contre lesquelles la France a protesté, et a confronté Macron lors de sa tournée électorale. Il a promis qu’il « mettrait tout en œuvre en Europe pour tenter de réduire l’impact de l’inflation sur les familles et faire baisser les prix du pétrole, du gaz et de l’électricité ».
En plus de ses promesses intérieures, Macron tente de mener une politique étrangère différente de celle d’avant et de se libérer de la dépendance de l’Europe vis-à-vis des États-Unis, qui était évidente à l’époque du président américain Donald Trump.
Cela est apparu lors de la crise en Ukraine, lorsqu’il s’est rendu à Moscou et a rencontré le président russe Vladimir Poutine, dans le but de donner à Paris un rôle central dans la crise en cours. Cependant, la politique américaine, qui a conduit au refus d’accepter les garanties de sécurité de la Russie, a contraint la diplomatie française à reculer. Ensuite, la France, avec de nombreux pays européens, a commencé à évoluer dans la direction souhaitée par Washington en termes de sanctions et de politique hostile à Moscou.
La crise en Ukraine a été exposée à plusieurs endroits, l’échec de Macron à appliquer la politique française d’octroi de l’indépendance à l’Union européenne présidée par Paris. Ainsi, la prochaine étape, avec sa crise économique et politique, du fait des sanctions contre la Russie et de l’impact de l’Europe sur elle, en plus d’autres crises, toutes, éclipsera la France, quel que soit le vainqueur. deuxième tour. La seule constante est que la « France libre » et la « France prospère » que Macron et Le Pen ont promises aux électeurs se heurteront à de nombreux obstacles.
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