Élections françaises : Macron, Le Pen et un système politique sous tension

QUI SONT LES PARTICIPANTS ?

Macron a présenté pour la première fois son parti centriste en 2016 lors de sa première candidature à la présidence.

Il a recruté des hommes politiques de l’ancien parti socialiste de centre-gauche et du parti gaulliste de centre-droit pour diriger un gouvernement à l’esprit technocratique qui a déclaré qu’il s’attaquerait aux groupes d’intérêt bien établis, revigorerait l’économie et réduirait le chômage. Ce travail est encore en phase de développement.

Le parti nationaliste de droite était auparavant connu sous le nom de Front National. Sa dirigeante, Marine Le Pen, a œuvré pour rendre la marque moins toxique et plus éligible depuis qu’elle a succédé en 2011 à son père, Jean-Marie, connu pour ses propos racistes et antisémites.

Marine Le Pen a largement maintenu l’hostilité de son parti envers les immigrés, mais n’est pas allée jusqu’à faire campagne pour que la France quitte l’Union européenne.

Il a apporté plus de discipline au mouvement, tant dans le langage que dans la tenue vestimentaire, dans le but de le faire ressembler davantage à un gouvernement en attente.

Les sondages suggèrent que le Rassemblement national remportera le plus grand nombre de voix lors de sa meilleure performance.

Cette coalition de partis de gauche a réclamé un abaissement de l’âge officiel de la retraite de 62 à 60 ans, annulant la législation proposée par Macron qui l’aurait porté à 64 ans, un salaire minimum plus élevé et une réduction de l’impôt sur la fortune.

Qu’il fasse réellement tout cela pendant son mandat dépendra en partie de la personne parmi ses personnalités qui deviendra Premier ministre.

Le mouvement est une coalition allant de l’extrême gauche – représentée par le radical Jean-Luc Mélenchon – aux sociaux-démocrates plus traditionnels, dont l’ancien président François Hollande.

Héritier de la tradition de centre-droit fondée par de Gaulle et perpétuée par les anciens présidents Jacques Chirac et Georges Pompidou, le Parti républicain est aujourd’hui en plein désarroi.

Lorsque leur chef, Eric Ciotti, a défié ses collègues du parti et appelé à coopérer avec le Rassemblement national, ils l’ont licencié, mais Ciotti a insisté pour qu’il reste.

Le parti est loin derrière ses trois principaux rivaux dans les sondages d’opinion, mais pourrait encore jouer un rôle décisif si personne ne parvient à obtenir la majorité à l’Assemblée.

Charlotte Baudin

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