La France connaît actuellement sa canicule la plus intense de l’été avec des températures record enregistrées dans le sud du pays, y compris dans les hôpitaux où certains soignants sont à la peine.

La canicule a été « sans précédent en termes de durée et d’intensité à cette période de l’année », indique le communiqué. Lundi est la journée la plus chaude jamais enregistrée après le 15 août en France, a annoncé lundi la même agence.

« Il faut faire passer des messages de prévention », a déclaré mardi le ministre de la Santé Aurélien Rousseau, lors de sa visite à l’hôpital de Valence. « En alerte rouge, tout le monde s’inquiète des risques », a-t-il ajouté.

Mercredi, le nombre de zones en alerte rouge passera de quatre à 19, alors que les températures devraient se situer entre 37°C et 40°C « sur la quasi-totalité du sud du pays », selon Météo-France.

Les soignants se sont plaints de leurs conditions de travail lors de la visite du ministre de la Santé à l’hôpital. Même si 20 % du bâtiment n’est pas climatisé, certaines salles de consultation auraient des températures intérieures proches de 30°C.

«C’est important à voir», a déclaré le ministre. « Ce serait moins gênant de ne pas aller jusqu’au bout, mais je pense qu’il est important de voir ce que vivent les patients et les soignants. Je l’ai mesuré, et ce qui fait le plus mal, c’est que les infirmières ne se plaignent pas pour elles-mêmes, mais pour leurs patients », a-t-il ajouté.

Lundi, le syndicat Sud Santé-Sociaux du CHU de Bordeaux avait tiré la sonnette d’alarme en publiant sur X, anciennement Twitter, une photo montrant un thermomètre à 44 degrés dans le service de pédiatrie en raison d’un système de climatisation défaillant.

Selon un autre syndicat soignant, plusieurs autres hôpitaux sont confrontés aux mêmes problèmes qu’à Bordeaux et Valence.

(Paul Messad, Clara Bauer-Babef | EURACTIV.fr)

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