Des ONG françaises poursuivent le gouvernement pour négligence présumée dans la réglementation des pesticides

Cinq organisation accuser France l’État est indirectement responsable de la forte baisse de la population toujours croissante d’insectes, d’oiseaux et d’autres animaux scientifique la recherche montre qu’elle est liée à l’utilisation de pesticides et à l’agriculture intensive.

Lors du premier procès en Paris tribunaux administratifs, les ONG reçoivent un premier coup de pouce, des journalistes publics suggérant que les juges confirment certains actes répréhensibles de la part de l’État,

Le rapporteur a proposé d’ordonner au gouvernement de « mettre fin à toutes les carences que nous avons identifiées et de prendre toutes les mesures utiles pour remédier aux dommages écologiques qui en résultent ».

Les conclusions des plaignants sont souvent – mais pas toujours – suivies par les jurés, et il faudra désormais environ deux semaines avant leur décision finale.

Des actions similaires contre l’État français pour avoir omis de prévenir la pollution de l’air ou d’honorer ses propres objectifs en matière de changement climatique ont eu du succès ces dernières années, les groupes environnementaux se tournant vers l’activisme juridique à travers l’Europe pour demander des comptes aux gouvernements.

Dans leur plainte, les cinq groupes français ont déclaré que l’Etat avait échoué « dans l’adoption de procédures d’évaluation des risques et d’autorisation de commercialisation des pesticides » qui avaient été « excessivement » utilisées par le secteur agricole.

Ils citent des chiffres montrant que les populations d’insectes ont chuté de 75 % et les oiseaux sauvages de 30 % en France au cours des 30 dernières années.

« Les molécules sont faites pour tuer »

« Principale cause de cet effondrement, les pesticides ont été autorisés aujourd’hui après une procédure d’évaluation incomplète qui ne permet pas au produit d’être responsable du déclin de nos insectes, oiseaux et autres produits. biodiversité être identifié ou banni », indique la plainte.

L’affaire a été surnommée « Justice pour la vie » par les plaignants, l’ONG Pollinis, Notre Affaire à tous, l’Association nationale pour la protection des eaux et des rivières, Biodiversite sous nos pieds et l’ASPAS.

L’État français, représenté par le ministère de l’Agriculture, a déclaré dans une déclaration écrite à la cour que l’Union européenne était responsable de la réglementation des pesticides et que la législation européenne « prend en compte la protection de l’environnement ».

Il fait valoir que les deux précédentes feuilles de route nationales de réduction de l’utilisation des pesticides depuis 2007, contenues dans les plans dits Ecophyto 1 et 2, sont juridiquement contraignantes.

La position du gouvernement est soutenue par le groupe de pression industriel Phyteis, qui affirme que les réglementations de l’UE sont « parmi les plus strictes au monde » et que de nombreux facteurs expliquent le déclin des populations d’insectes et d’oiseaux.

L’utilisation responsable des pesticides contribue à assurer la sécurité alimentaire du pays et de ses citoyens, a-t-il déclaré.

Mais Benoit Fontaine, du Muséum national d’histoire naturelle, l’un des auteurs de l’étude montrant un déclin de la biodiversité, a déclaré : « Les pesticides sont des molécules faites pour tuer.

« J’espère que la loi va dans la bonne direction et dit que nous devons être responsables dans l’utilisation des pesticides », a-t-il ajouté.

(AFP)

Lancelot Bonnay

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