Une étude menée par Islam de France, basée sur les chiffres de l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE), montre que la proportion de nouveau-nés portant des noms arabes ou musulmans diminue régulièrement depuis 2017.
Et Eric Zemmour, le candidat d’extrême droite et controversé, a déclaré le 5 décembre que 22% des Français de naissance portent des noms arabes et musulmans dans le cadre de son soutien à la théorie du « Grand Remplacement ».
La théorie du grand remplacement a été promue parmi l’extrême droite, et il a été résumé que des gens « étranges » ont remplacé les Français. Zemmour, et Marine Le Pen aussi, parlent souvent de cette théorie.
Islamisation du pays ?
Lors de son premier meeting électoral « officiel » à Paris, dimanche 5 décembre, Zemmour, se référant à l’Institut national de la statistique et des études économiques, a déclaré que ce pourcentage d’enfants nés avec des noms arabes et musulmans est la preuve de « l’islamisation » du pays.
Pourtant, les chiffres de Zemmour ont été rapidement démystifiés, l’agence démentant rapidement dans un entretien à l’AFP qu’elle était à l’origine du classement des prénoms selon des « critères raciaux et religieux ».
Et l’Agence France-Presse pense que les pourcentages donnés par d’anciens journalistes peuvent être basés sur « l’échelle des prénoms musulmans 2020 », un ouvrage publié par FdeSouche (original français si traduction autorisée) l’été dernier, un site affilié au plus à droite.
Une nouvelle étude montre des images
Selon une étude publiée vendredi 10 décembre et menée par Lotfi Ramadani, responsable du site « Islam de France », la part des premiers prénoms arabo-musulmans n’atteindra que 11,7% en 2020, soit près de deux fois moins que prévu. par Eric Zemmour, qui veut limiter les choix des parents au nom de leurs enfants s’il arrive à l’Elysée.
L’étude a également révélé que le pourcentage de noms français n’était que de 21,7 %, tandis que les noms étrangers étaient majoritaires avec 66,5 %.
Eric Zemmour a suscité la polémique en proposant qu’il soit interdit aux nouveau-nés de donner des prénoms d’origine étrangère en France.
Il a également été noté que la proportion de prénoms arabes et musulmans, qui sont associés à trois fois plus de garçons que de filles, diminue légèrement mais régulièrement, depuis 2017, selon une étude du site « Islam de France ».
En 2020, 83 703 noms de ce type ont été attribués sur un total de 713 273 noms, selon les statistiques de l’Institut national de la statistique et des études économiques, soit un taux de 11,7 %, un pourcentage en baisse continue depuis 4 ans.
En 2017, le nombre de noms arabes et islamiques était de (90 317) sur le total (746 478), à savoir (12,10 %), et en 2018, le pourcentage est estimé à (12,03 %), atteignant en 2019 (11,95 %).
Cette légère baisse, amorcée en 2017, intervient après une augmentation significative du nombre de prénoms arabo-musulmans associés aux nouveau-nés, depuis le début de la première décennie de ce siècle, où l’on dénombrait environ 50 000 nouvelles naissances chaque année.
L’auteur de l’étude, Lutfi Ramadani, a conclu des résultats de l’étude que la grande substitution dont parlait Zemmour n’existait pas en réalité.
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