AVIS
Chris Rattue évoque le meilleur et le pire de la Coupe du Monde de Rugby.
GAGNANT : les chances de l’Irlande de battre les All Blacks
Le travail des All Blacks est de remporter les quarts de finale de la Coupe du monde contre les équipes mondiales.
Les meilleures équipes sont devenues beaucoup plus difficiles en raison de la défaite de l’Irlande contre l’Écosse.
Pour commencer, l’Irlande est sortie indemne du dernier match de poule. (Les blessures sont un facteur qui pourrait modifier considérablement l’ordre de favoritisme dans ce tournoi.)
Tout aussi important, l’Irlande a réussi à faire sortir Johnny Sexton et ses attaquants clés du terrain au début de la seconde période, protégeant ainsi leur corps et laissant plus de carburant pour la confrontation en quart de finale.
GAGNANT : All Blacks contre Irlande
Cela a été une grande rivalité. J’avais oublié à quel point le rugby irlandais était modeste il y a quelques décennies, jusqu’à ce que le commentateur de leur dernier match de poule fournisse quelques détails.
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GAGNANT/PERDANT : Ian Foster et Sam Cane
Ce quart de finale a été un moment de vérité pour l’entraîneur des All Blacks Foster et le capitaine Sam Cane.
L’Irlande est si bonne qu’une victoire des All Blacks en quarts de finale sauverait l’héritage du duo.
Le bilan des All Blacks ces dernières années a été si médiocre, leur forme si irrégulière, qu’une défaite face à l’Irlande verrait Foster et Cane ridiculisés comme la pièce maîtresse de l’une des zones sinistrées les plus notoires des All Blacks.
Peut-être que le nouvel accent mis sur la santé mentale et la réduction des attentes envers l’équipe nationale leur épargneront le tollé que les précédents dirigeants des All Blacks auraient reçu dans de telles circonstances.
Cane, sujet aux blessures, survivra-t-il à ce match ?
Regarder l’Irlande en pleine bataille nous a rappelé que les All Blacks auront besoin du genre de jeu dur et rapproché et du leadership qu’apporte Cane – sous la pression de Dalton Papalii.
GAGNANT : Bundee Aki
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Le puissant milieu de terrain irlandais, originaire du comté de Manukau, devrait être un prétendant au titre de joueur mondial de l’année.
PERDANT : Prédiction
Prédire le vainqueur des matchs à élimination directe des poids lourds entre la Nouvelle-Zélande et l’Irlande, ainsi que la France et l’Afrique du Sud, est presque impossible dans mon esprit.
Les équipes sont assez égales, laissant des variables telles que les cartons rouges/jaunes, l’interprétation de la mêlée, les blessures, les erreurs d’arbitrage, etc. comme déterminants potentiels.
GAGNANT : Canneberges
Le groupe n’existe plus et leur chanteuse énigmatique et troublée, Dolores O’Riordan, est décédée il y a cinq ans.
Mais ils ont fait un retour remarqué en France, grâce à des légions de fans itinérants chanteurs irlandais. Des morts-vivants. C’est le point culminant du tournoi.
La force du soutien irlandais devrait être le facteur décisif dans la phase finale. C’est une bataille que nous perdrons sûrement.
PERDANT : La faiblesse de l’Irlande ?
Les coups de pied de but de Johnny Sexton n’étaient pas ses meilleurs contre l’Écosse.
GAGNANT : Andy Farrell… et l’impact de la ligue
Le sélectionneur irlandais Andy Farrell est, à certains égards, le meilleur entraîneur que j’ai vu depuis plus de 50 ans à regarder des tests de rugby, à en juger par la façon dont joue sa Green Machine.
Le meilleur entraîneur était en fait Sir Steve Hansen, en raison de la qualité totalement dominante du rugby néo-zélandais au sommet de sa puissance.
Il y avait d’autres candidats dans ce débat hautement subjectif à une époque très différente – Rod Macqueen, Rassie Erasmus, Carwyn James et al.
Mais l’équipe de Farrell est au top en matière d’orchestration, ce qui est l’essence même de gagner au rugby.
En tant que ligue de rugby anglaise idéale pour l’équipe nationale et Wigan, Farrell comprend mieux jusqu’où peut aller la planification des matchs de rugby et comment elle est réalisée.
La ligue de rugby est un jeu trop formel, parfois à son détriment. Mais c’est une méthode qui fonctionne et qui fonctionne.
C’est pourquoi le rugby néo-zélandais doit utiliser davantage l’influence de la ligue qu’il ne l’a fait.
PERDANT : attitude condescendante envers les pays Pasifika
Certains commentaires et interviews concernant la défaite déchirante des Samoa face à l’Angleterre étaient condescendants.
Les Samoa ont été déçues car elles n’ont pas réussi à remporter leur première victoire contre l’Angleterre et ont été éliminées du tournoi. Il faut les prendre au sérieux et non les tapoter sur la tête.
GAGNANT : De partout…
C’était censé être une chronique sur le rugby, mais…
Les batteurs néo-zélandais Devon Conway et Rachin Ravindra méritent d’être félicités pour le superbe partenariat qui a balayé l’Angleterre lors de leur match d’ouverture de la Coupe du monde.
Les responsables du rugby (oui, revenons au rugby) tiennent à souligner l’influence étrangère qui a aidé des équipes comme l’Irlande à se hisser au sommet du classement.
Mais Conway n’est pas la première importation à provoquer une résurgence du cricket néo-zélandais.
S’il parvient à survivre assez longtemps, le Sud-Africain deviendra un grand joueur de cricket kiwi.
Une autre star de la semaine dernière… le phénomène américain de la gymnastique Simone Biles
Le joueur de 26 ans a réalisé une autre performance époustouflante aux Championnats du monde. Il l’a fait après avoir surmonté des obstacles mentaux qui l’ont contraint à abandonner le sport pendant une longue période.
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