PARIS, 21 novembre (Reuters) – Le directeur des opérations français de Twitter, Damien Viel, a déclaré qu’il quittait la plateforme de médias sociaux, dont le nouveau propriétaire, Elon Musk, a récemment limogé des cadres supérieurs et imposé des licenciements massifs au sein de l’entreprise.
« C’est fini », a tweeté Viel dimanche, remerciant son équipe de France, qu’il dirige depuis sept ans.
Viel a confirmé qu’il avait quitté Twitter dans un message séparé à Reuters.
Il n’a pas précisé les circonstances de son départ et a refusé de dire combien de personnes Twitter employait en France avant ou après le rachat de l’entreprise par Musk le mois dernier.
Le droit du travail en France interdit aux entreprises de licencier du jour au lendemain des employés à temps plein. Les entreprises basées en France doivent notifier formellement au personnel leur intention de mettre fin à leurs plans à l’avance, généralement par lettre avec accusé de réception.
Ils doivent également respecter certains délais de préavis, en fonction de la nature du licenciement et de l’ancienneté du personnel.
Pour les licenciements affectant plusieurs salariés dans les 30 jours, l’entreprise doit également suivre certaines procédures, qui nécessitent une notification au personnel, aux représentants du personnel et au ministère du travail.
Cela signifie que l’ensemble du processus prend au moins quelques semaines et jusqu’à plusieurs mois.
Un porte-parole de Twitter en France n’a pas renvoyé de messages sollicitant des commentaires depuis la prise de contrôle de Musk en octobre.
Twitter a connu une période difficile depuis que l’homme le plus riche du monde a pris le relais. Il a réduit de moitié environ le personnel dans le monde, tandis que Musk a augmenté la probabilité que la plate-forme de médias sociaux fasse faillite.
Il a récemment dit aux employés de se demander s’ils voulaient continuer à « travailler de longues heures à haute intensité » ou prendre une indemnité de départ de trois mois.
Reportage de Mathieu Rosemain Montage par Mark Potter
Notre norme : Les principes de confiance de Thomson Reuters.
« Érudit primé au bacon. Organisateur. Fanatique dévoué des médias sociaux. Passionné de café hardcore. »