Actuellement à Schenectady, deux pièces complémentaires, en quelque sorte, sont exposées : « Hamilton » à Proctors et « The Revolutionists » à Schenectady Civic Players.
Ami ? Comment? L’histoire est racontée d’une manière fraîche et pas si ordonnée, la première étant, comme vous le savez, une grande over-the-top musicale ; et d’autres, comme le dit le sous-titre de la pièce, « comédie, quatuor, fugue de rêves révolutionnaires, histoire vraie ».
Voyez les deux et élargissez votre esprit.
« The Revolutionists » est le récit imaginatif de Lauren Gunderson de 2017 sur les événements en France pendant le règne de la terreur qui a suivi la Révolution de 1789.
Guillotine affamée suspendue au-dessus de la scène. Suivant? Serait-ce Charlotte Corday (Jennifer Lefsyk), l’assassin de Jean-Paul Marat ?
Marie-Antoinette (Kelly Sienkiewicz), le roi déchu ?
Dramaturge féministe Olympe de Gouges (Laura Darling) ?
Ou Marianne Angelle (Monet Thompson-Young), une jeune femme antillaise qui représente ironiquement la révolution dans la colonie française qui deviendra plus tard Haïti ?
Gunderson joue vite et librement et fait vibrer les faits, la fiction, la métathéâtre, le langage anachronique, etc. L’acte I était une tournée de la comédie dramatique, et la production, sous la direction perspicace et passionnée de Jennifer Van Iderstyne (avec l’aide de Jean Carney), a tout donné au scénario. Les acteurs ne manquent pas un battement, mais ils trouvent des moments calmes et assez lents pour mettre en évidence les idées derrière la folie.
L’acte II n’est pas à la hauteur du plaisir de l’acte I, et bien que je fasse confiance au jugement de Gunderson pour essayer quelque chose de différent au fur et à mesure que les choses deviennent sérieuses, je ne suis pas sûr que le changement ait fonctionné. Trop didactique ? Possible. J’avoue que mes épaules se sont un peu affaissées.
Casting de première classe. Quatre femmes de classes, d’intérêts, de races et d’âges différents se rencontrent et débattent, en partie parce que chaque femme a un programme spécifique pour cette révolution. Angell, une femme de couleur d’outre-Atlantique, est un brandon, et la représentation par Thompson-Young de son approche sensée de l’idée de changement social est carrément énergique.
Corday est tout aussi déterminé à croire en ce qu’il doit faire : tuer le monstre. Pourtant, Corday, 24 ans, dans le portrait crédible de Lefsyk, est tour à tour fragile, fort, sensé, incertain et seul.
Car Sienkewicz est tombé le personnage le plus venant, l’esprit bouillonnant, beau, d’Autriche dont le mariage royal arrangé en France l’a laissée détachée de ses sujets et sans tête grâce à eux. Sienkewicz adorait jouer une fille de la vallée du XVIIIe siècle qui a cessé de prendre des selfies et a trouvé une fraternité.
C’est vraiment le jeu de de Gouges. C’est-à-dire qu’il a essayé d’en écrire un; puis lui dans celui qu’il a écrit ; puis il livre enfin ses meilleures répliques dans la vraie vie à l’Assemblée nationale diabolique et sexiste. Dès le début, Darling a superbement géré le rythme fou et a finalement donné à Gunderson la gravité qu’il voulait.
La distance entre ces quatre personnages est finalement révélée dans les rebondissements : se tenir la main et s’étreindre sont des repères visuels et des influences.
Le spectacle a été produit par Kathy Friscic, et est un beau duo : décors étagés du concepteur lumière David Zwierankin, décorés par Kathryn Fore ; costumes et perruques d’époque de Beth Ruman et John Fowler, respectivement; et accessoires de Danielle Woodruff. Elise Charlebous était opératrice lumière et soundboard, et toute la production était dirigée par Sara Baldwin.
À un moment donné, Marie a dit: « Quand les écrivains abandonnent, tout est perdu. »
En ce Mois de l’histoire des femmes, le scénario de Gunderson met en lumière sa responsabilité envers son métier : « Le théâtre est féministe et doit être intersectionnel. C’est une histoire universelle qui se raconte dans le cœur et le corps des femmes. »
« Révolutionnaires »
OÙ: Schenectady Civil Player, 12 C. St. Church.
QUAND: jusqu’au 26 mars
COMBIEN ÇA COÛTE: 25 $
PLUS D’INFORMATIONS: 518.382.2081, ou civicplayers.org
COUVERTURE DE LA FEUILLE
Garantissez l’accès à tout ce que nous faisons, aujourd’hui et tous les jours, consultez notre page d’abonnement à DailyGazette.com/Subscribe
Plus de The Daily Gazette:
Catégories : Divertissement, Vie et Art
« Fanatique de la musique amateur. Ninja de l’alcool. Troublemaker sans vergogne. Passionné de nourriture. Introverti extrême. Nerd du voyage certifié. »