Canicross, pêche en apnée… Comment ces improbables fans ont-elles-elles été officiellement signalées ? – Edition du soir Ouest-France

En France, 117 fédérations sportives sont officiellement agréées par le ministère des Sports. Certaines sont plus improbables que d’autres, comme la Fédération française de pêche sport en apnée ou la cellule des sports et loisirs canins. Plongez-vous dans les ruelles des reconnaissances officielles de ces instances, où se rencontrent concurrence, politique et reconnaissance médiatique.

« Avec certains membres du comité de direction, sur un passé quelques nuits blanches pour constituer les dossiers (des rires) . Cela n’arrive pas ce jour-là à la fin. C’était un gros travail. Je ne veux pas aller au niveau administratif… » À écouter Yvon Lasbleiz, on comprend que la légendaire lourdeur administrative française est loin d’être un cliché. Le cofondateur et président de la Fédération des sports et loisirs canins (FSLC) en est un exemple.

Un long voyage de combattants qui n’ont pas pu faire face à eux-mêmes. Jean-Marc Casteigt, président de la Fédération française de pêche sport en apnée (FFPSA), également dû en passer par un chemin « Très difficile et très long ». Les voitures, dans l’ombre des fédérations les plus puissantes, comme les cellules de football ou de tennis, d’autres luttent pour être officiellement reconnues par le ministère des sports. Aujourd’hui, 117 sont agréées.

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Prouve que c’est un bon sport

Et la voie vers la légitimation peut être une tâche ardue. Cell-ci comprend deux étapes principales : l’accord après la délégation, tous deux ottoctroyés par le ministre des Sports. Le contrat est conclu pour une durée de toute l’année, « en vue de l’exécution de la mission de service public de développement et de démocratisation des activités physiques et sportives »explique le ministre. «C’est le premier stade d’une Fédérationéclaire Jean-Marc Casteigt. Vous devez répondre aux critères techniques. Être structuré, compter un certain nombre d’adhérents, disposer d’un contrat d’assurance, délivrer des autorisations, être réparti sur le territoire… »

Une fédération doit donc démontrer qu’elle aux reins solidas et justifier également d’une durée d’existence d’au moins de trois ans. Ce n’est pas tout ce qui est évident. « Avant d’avoir l’agrément en septembre 2022, on avait déjà fait deux demandes des années avant. Le ministre répond que ce n’est pas suffisamment structuré », confie Yvon Lasbleiz. Surtout que la tendance n’est pas la même que les reconnaissances à tout moment. «Les délégations sont très raressouligne le président du FSLC. Le ministre souhaite regrouper des disciplines qui ont un vague lien entre elles. Par exemple, pour la neige, ils sont regroupés sous une même fédération. (sports de glace) : patinage, luge, curling… »

en 2024, certaines fédérations ne reviendront pas auprès des ministres. En août, l’accord a été rejeté par la fédération du teqball, comme avant la fédération des pêcheurs en mer ou la cellule des sports de kettlebell, qui n’ont pas été satisfaites de leur première demande.

Le canicross, c’est «un homme, un chien, unis dans la même fatigue», explique Yvon Lasbleiz, président de la Fédération des sports et loisirs canins. Ici, le cross Ouest-France 2023, au Mans. (Photo : Marc Roger / Ouest-France)

Autre élément du procès : à réentendre, le présent « le caractère d’une discipline sportive ». En plus, cela prouve que c’est un bon sport. Et la tâche n’est pas toujours aisée, surtout quand on défend défend un méconnu sport. La Fédération des sports et loisirs canins gère par exemple le monochien, c’est-à-dire une course où un chien tracte un athlète. S’utilise à pied (canicross), en VTT (cani-VTT), en trottinette (cani-trottinette) ou à skis (ski joëring).

Ce sport, ni dans les années 1980 à l’initiative d’un vétérinaire lyonnais, n’a vocation à être reconnu avant reconnaissance. « Dans un grand voyage d’informationdésigne Yvon Lasbleiz. On a eu des articles dans la plupart des gros médias. Quand ils ont débuté en canicross, les gens ne savaient pas ce qu’il y avait là. Aujourd’hui, c’est moins ignoré. »

« Comprendre que notre discipline n’est pas acceptable, ça me déplaisait beaucoup »

La Fédération française de pêche sport en apnée, elle, a eu un obstacle de plus. La discipline, ici consiste à pêcher au harpon dans un bassin, en apnée, implique de tuer des poissons, c’est-à-dire du vivant. « C’était très difficile de comprendre que le ministre rétablisse un sportdéclare Jean-Marc Casteigt. Il fallait leur faire comprendre qu’on a des quotas, des prises limitées, les poissons qui sont capturés ne sont pas jetés. Ils sont plus souvent inversés que les associations. Les compétitions durent entre cinq et six heures, mais il s’agit d’apnée. Dans certains concours, ne prenez pas de poisson à l’heure. Comprenant que notre discipline n’est pas acceptable, ça me déplaisait beaucoup. C’est très physique. Lorsque vous aurez recours à un morceau de poisson, vous ne serez pas fatigué : vous aurez fini. »

Finalement, la FFPSA a obtenu un accord en 2013, soit une fois après sa création. La FSLC l’a eu en 2022, quinze après sa fondation. Et, dans le détail, les deux qui s’appuient sur l’autorité des fédérations les plus puissantes, la Fédération française des sports de traîneau pour la FSLC, la Fédération française d’études et de sports sous-marins pour la FFPSA. Car, même dans ces sports « mineurs » (environ 1 200 licences pour la FFPSA, 4 500 pour la FSLC), la lutte fait rage pour représenter la discipline.

Une fois le contrat d’acquisition conclu, l’étape suivante, la cellule de délégation, est plus simple à obtenir. Celle-ci, convenue pour quatre ans (après les JO), « Vous donnez le droit d’obtenir des titres nationaux et de créer une équipe de Francedétaille Jean-Marc Casteigt. Il s’agit de l’étape la plus élevée dans le niveau de reconnaissance des fédérations sportives de l’État. »

«Nous apportons une reconnaissance des subventions»

Pour cet avantage ? « Déjà, on amène une reconnaissance », souligne Jean-Marc Casteigt. C’est le premier aspect ici pour aider nos interlocuteurs, le plus important pour vous, ce que vous devez considérer «comme sport à part entière», lance Yvon Lasbleiz. La plupart des autres contributions sont les mêmes. « Ça permet au club d’avoir des subventions (de la parte de l’État, en spèce ou en nature, par exemple avec la mise à disposition de conseillers Techniques)décerner les titres de champion de France, être plus fortement reconnu à l’internationalénumère le président du FSLC. On peut toucher le milieu scolaire, pour les activités proposées. Sur les portes ici, vous ne pouvez pas ouvrir la porte. »

«Pourquoi nous sommes autorisés à participer à des compétitions internationales», a ajouté Jean-Marc Casteigt. L’équipe française en est l’exemple parfait pour la première le 21 septembre 2023, à Laredo (Espagne), du 7 au 10 septembre 2023. Obtenu de belles place d’honneur (4Et nation chez les hommes).

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Le plus essentiel est ailleurs. «Vous n’êtes pas habitué à l’opulence de notre fédérationlignes Jean-Marc Casteigt. On sait très bien qu’on ne vivra pas du sport. Le plus souvent, mes raisons sont expliquées. Cela est vrai pour les sportifs. Quand vous commenterez cette entrée, je dirai que cette aura est probablement la même qu’avant, même après le sachet de bonbons, celle-là m’encourage (des rires) . C’est vrai dans le sport. C’est très sain. »

Fernand Lefevre

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