De grandes batailles électorales sont en cours dans l’arène chrétienne. Ceux de l’intérieur et de l’extérieur savent que l’équilibre chrétien aura la plus grande influence sur la réalité politique au Liban à un stade ultérieur. Par conséquent, l’accent est mis sur la tentative d’affaiblir le Hezbollah à majorité chrétienne, qui lui emboîte le pas, en renforçant ses blocs opposés : les Forces libanaises, personnalités et forces indépendantes, et Kataeb.
C’est à cela que sert une alliance. Politiquement, il y a une nette harmonie entre les idées qui s’opposent à l’orientation prise par le président Michel Aoun de la part du Hezbollah. Par conséquent, Aoun se retrouve entouré de nombreux problèmes : la crise économique et financière qui a endommagé la plupart des secteurs qui symbolisent le Liban chrétien, du secteur bancaire aux secteurs médical, éducatif et touristique, en passant par les sociétés d’investissement et financières. Au sein de son alliance, ou au sein de ses couches profondes, le mouvement aouniste s’est trouvé encerclé, comme en témoignent les secousses qui ont frappé Jezzine, et l’échec de son alliance dans la troisième circonscription nord à fort pouvoir électoral, en plus des conflits qui ont s’est produit dans ses rangs.
poste de parrain
Cette ambiance a une résonance politique : La position du patriarche maronite, Bechara Al-Rahi, dans son déni clair des différences entre l’Église maronite et le Vatican. Il a également nié avoir parlé de l’appel du Vatican pour que Bkerké change ou modifie sa position politique. Plus important encore, Al-Rahi a lancé une position claire : son rejet de la prolongation du président de la République et du Parlement. Al-Rahi a soutenu sa position en exprimant son opposition à la voie politique d’Aoun, lorsqu’il a déclaré : « Nous espérons que le prochain président travaillera pour rétablir les relations arabes et internationales du Liban et le tenir à l’écart de la politique de l’axe ». Ici, Al-Rahi accuse clairement Aoun d’entraîner le Liban dans un jeu de haches. Il a ajouté que le sort du Liban est avec les Arabes et que le prochain président doit réformer les relations libano-arabes.
Cette position a émergé après des visites parrainées au Vatican et en Égypte. Ceci est cohérent avec la coordination entre Bkerké et le Vatican d’une part, et avec l’Occident, les États du Golfe et l’Égypte d’autre part.
retarder le flux
Ces attitudes devraient influencer l’atmosphère générale du christianisme, et s’inscrire dans le cadre de la préparation de la fondation politique libanaise pour la phase après la fin du mandat d’Aoun. Concentrez-vous sur la nécessité de tenir les élections législatives à temps et de ne pas permettre qu’elles soient reportées. Alors qu’il existe une croyance chrétienne et libanaise commune selon laquelle le mouvement Aounis est le plus à bénéficier du report de l’élection.
Les divisions, les statistiques et les calculs montrent une nette baisse de la représentation actuelle dans la prochaine législature.
Activités franco-saoudiennes
La position d’Al-Rahi va de pair avec l’attente du retour des ambassadeurs du Golfe au Liban, dont l’ambassadeur saoudien, Walid Al-Bukhari, qui s’est rendu dans la capitale française il y a quelques jours et a tenu des réunions avec des responsables français travaillant au suivi. dossier libanais. Au cours de ces rencontres, la touche finale a été apportée à un accord à signer pour la création d’un fonds commun dédié à la distribution de l’aide humanitaire au Liban. Selon les informations, le fonds comprend un montant de 200 millions de dollars : cent d’Arabie Saoudite et autant de France, et il sera distribué par étapes.
Il y a une démarche que l’ambassadeur saoudien au Liban devrait faire, en coordination avec l’ambassadeur de France et le patriarcat maronite. Il a également accueilli un certain nombre de réunions et de petits déjeuners, dont certains ont réuni d’anciens premiers ministres, et d’autres pour les ambassadeurs arabes et du Golfe au Liban.
Cela est intervenu après qu’un diplomate saoudien à Riyad s’est coordonné avec les ambassadeurs des États du Golfe, l’Égypte et le Yémen, pour les mettre dans l’image du rapprochement progressif avec le Liban. A condition que des positions soient émises clarifiant les résultats de ces efforts, afin d’annoncer la reprise des relations diplomatiques et le retour des ambassadeurs. Cela concerne la phase post-électorale pour tracer les caractéristiques de la phase suivante, ou tout règlement censé être atteint.
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