Un nouveau président de la Chambre sera élu et ce vote pourrait révéler une nouvelle alliance qui sera plus grande que l’actuelle coalition dominante de gauche.
La France ne connaît peut-être pas encore son prochain Premier ministre, mais la situation pourrait – en théorie – se clarifier d’ici la fin de la semaine.
La poussière du deuxième tour des élections législatives du 7 juillet est retombée, laissant derrière elle les divisions Assemblée nationale sans parti ni alliance avec une majorité absolue et donc sans leader clair.
On s’attend généralement à ce que le président Macron accepte la démission de l’actuel Premier ministre Gabriel Attal ce mardi 16 juillet, ce qui lui offrirait l’occasion de nommer un nouveau Premier ministre le moment venu.
Le président a également annoncé ce matin qu’il tiendrait une réunion avec ses proches alliés politiques lundi 15 juillet, même si l’on ne sait pas exactement de quoi il s’agira.
Divers groupes tentent toujours de former une coalition gouvernementale, mais à ce jour (15 juillet), il n’y a pas d’image claire de qui sera le prochain Premier ministre ni des affiliations politiques des candidats.
Cependant, la chambre politique basse se réunira de nouveau avec ses nouveaux députés jeudi 18 juillet, où l’une de ses premières tâches sera de nommer un nouveau président de l’assemblée.
Pour être élu président du DPR, un candidat a (généralement) besoin d’une majorité des voix des députés qui l’ont élu à ce poste – 289 ou plus sur 577.
Il y a deux tours de vote au scrutin secret, mais si aucun n’obtient suffisamment de voix, on passe au troisième tour, où le candidat qui obtient le plus de voix sera le vainqueur.
La dernière oratrice, Yaël Braun-Pivet, du groupe centriste du président Macron, a été réélue membre Assemblée nationaleet en fonction du déroulement du vote, il peut être réélu.
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Pourquoi le nouveau président clarifiera-t-il la situation politique ?
Même si l’élection du président de l’Assemblée n’a pas la même autorité que celle du Premier ministre, les schémas de vote des partis imiteront probablement les coalitions et les blocs de pouvoir attendus dans la nouvelle assemblée.
Si la situation reste la même, le candidat sera de gauche Nouveau Front populaire (NFP) obtiendra le plus de voix – parce qu’il constitue le plus grand bloc.
Cependant, si la droite Républicain Le parti prévoit de soutenir le groupe centriste du président Macron dans le cadre d’une nouvelle coalition – faisant de l’alliance le plus grand groupe à la Chambre et donc en position de force pour le prochain gouvernement – le parti soutiendra probablement un candidat centriste pour ce poste. , indiquant ses intentions dans le futur à venir.
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Il est également possible que les groupes les moins radicaux du NFP choisissent un porte-parole du centre s’ils souhaitent quitter l’alliance de gauche pour rejoindre la coalition dite « républicaine » au centre de l’hémicycle.
Quand la coalition de gauche nommera-t-elle son candidat au poste de Premier ministre ?
Le NFP n’a toujours pas choisi de candidat pour le poste de Premier ministre après un week-end de débats entre ses partis sur la candidature potentielle d’Huguette Bello, la présidente de l’île de la Réunion, à ce poste.
Il a ensuite démissionné après que le Parti socialiste eut opposé son veto à sa candidature, ramenant le groupe à la case départ.
Le chef du Parti socialiste, Olivier Faure, a toutefois déclaré que le groupe devrait avoir un candidat d’ici un certain temps. Assemblée nationale tenue jeudi.
Si le président Macron accepte la démission de Gabriel Attal, lui et son cabinet resteront en fonction le gouvernement a démissionné ou démissionner du gouvernement, jusqu’à ce qu’un nouveau Premier ministre soit choisi.
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Cela leur permettrait de continuer à superviser le pays pendant les Jeux olympiques de 2024, tout en restant à l’abri d’une motion de censure qui pourrait évincer les centristes (une motion de censure ne peut pas être déposée contre un gouvernement démissionnaire).
Il est peu probable qu’un nouveau Premier ministre, quel qu’il soit, commence son mandat avant la fin des Jeux olympiques.
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