La France fait une offre de 700 millions d’euros pour la division sécurité d’Atos

La France fait une offre de 700 millions d’euros pour la division sécurité d’Atos

Cette photo montre le logo de la société française de conseil en informatique Atos sur un immeuble à Rennes, dans l’ouest de la France, le 21 mars 2024. (Photo de Damien MEYER/AFP)

PARIS, France — Le groupe technologique criblé de dettes Atos a annoncé vendredi que l’État français avait soumis une offre de 700 millions d’euros pour ses activités les plus sensibles, notamment la cybersécurité et les supercalculateurs utilisés dans la dissuasion nucléaire du pays.

L’offre, d’un montant équivalant à 750 millions de dollars, est intervenue après que Paris a déclaré qu’il ne permettrait pas que les activités stratégiques de l’entreprise française soient reprises par des parties étrangères.

Atos a indiqué dans un communiqué que son conseil d’administration et sa direction « discuteront de cette proposition avec l’État français, précisant qu’aucune garantie ne peut être donnée que les parties parviendront à négocier et à parvenir à un accord définitif ».

L’État français cherche à acquérir les activités du groupe dans les domaines de l’informatique avancée, des systèmes critiques et de la cybersécurité.

Cela survient également trois jours après qu’Atos a choisi une offre de sauvetage financier de son principal actionnaire, le cabinet de conseil informatique français Onepoint, plutôt qu’une offre du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky.

Atos, qui détient des contrats avec l’armée française et a été le partenaire informatique des JO de Paris, croule sous des dettes de près de cinq milliards d’euros.







Lancelot Bonnay

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