Airbus envisage de racheter pour 1,8 milliard d’euros une entreprise française de cybersécurité

Airbus est en pourparlers pour acquérir la division cybersécurité et données de la société informatique française Atos pour un montant pouvant aller jusqu’à 1,8 milliard d’euros (1,6 milliard de livres sterling).

Le géant européen de l’aérospatiale et de la défense a confirmé mercredi qu’il était en discussion pour racheter l’activité BDS d’Atos, qui fournit des communications sécurisées à des parties telles que l’armée française et l’agence de renseignement du pays.

Airbus est l’un des deux soumissionnaires qui, selon Atos, ont exprimé leur intérêt, l’autre étant considéré comme un concurrent du géant français de la défense Thales.

Cependant, Atos a déclaré avoir entamé une procédure de diligence raisonnable avec Airbus après avoir proposé de racheter la totalité de BDS, contrairement à un concurrent anonyme.

Ces discussions interviennent alors qu’Airbus, surtout connu pour la production d’avions commerciaux, cherche à étendre ses cybercapacités dans un contexte d’intérêt croissant pour les services de défense numérique à l’échelle mondiale.

De nouvelles générations de cybertechnologies ont été exposées pendant le conflit en Ukraine, depuis l’intelligence artificielle qui scanne les photos des drones jusqu’aux logiciels qui exploitent les informations accessibles au public pour recueillir des renseignements sur la situation.

Un porte-parole d’Airbus a déclaré : « Conformément à son ambition de devenir un leader européen de l’aérospatiale, de la défense et de la cybersécurité, Airbus a exploré des opportunités stratégiques potentielles avec Atos.

« Airbus confirme avoir soumis une proposition non contraignante concernant l’acquisition potentielle des activités big data et sécurité d’Atos.

« Les discussions n’en sont qu’à leurs débuts et doivent encore faire l’objet d’une diligence raisonnable. Rien ne garantit que cela aboutira à un accord ou à une transaction.

Airbus a ajouté que l’acquisition de BDS pourrait accélérer la transformation numérique de l’entreprise.

Lancelot Bonnay

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