L’arrêté du ministère français de la Culture, publié au Journal officiel, permet l’accès à toutes « les archives publiques créées dans le cadre de questions relatives aux événements survenus pendant la guerre d’Algérie entre 1954 et 1962 », selon « l’AFP ».
Il s’agit notamment des « documents relatifs aux affaires portées devant les tribunaux et à l’exécution des décisions de justice » et des « documents relatifs aux enquêtes menées par la police judiciaire ».
Les documents comprennent ceux « aux Archives nationales, aux Archives nationales des territoires étrangers, aux Archives préfectorales, aux Archives de la Direction de la police, aux Archives du ministère des Armées et aux Archives du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères », selon le décret.
Il n’a pas été permis de voir ces documents pendant 75 ans sans autorisation.
Les gouvernements français successifs au cours des 20 dernières années ont facilité l’accès aux archives relatives aux périodes sensibles de l’histoire du pays : la Seconde Guerre mondiale, l’occupation, puis la fin de l’empire colonial après-guerre.
Le président Emmanuel Macron s’est engagé à aider les historiens à démêler les aspects mystérieux de la guerre d’Algérie, depuis le début de la révolution pour obtenir l’indépendance en 1954 jusqu’à l’indépendance en 1962.
Le 13 septembre 2018, ce dernier a reconnu la responsabilité de l’armée française dans la disparition du mathématicien et militant communiste Maurice Auden en Algérie en 1957, et a promis à sa famille de fournir l’essentiel des archives.
Le 9 mars 2021, il a été annoncé que l’accès aux archives classées, qui ont plus de 50 ans, serait facilité, ce qui permettrait de raccourcir les délais d’attente.
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