Vinci relève ses objectifs de cash-flow libre alors que le carnet de commandes atteint un niveau record

Le logo Vinci est visible au siège de la société à Rueil-Malmaison près de Paris, France, le 22 avril 2020. REUTERS/Charles Platiau/File Photo Obtention des droits de licence

26 octobre (Reuters) – Le groupe français d’infrastructures Vinci (SGEF.PA) a relevé ses prévisions de flux de trésorerie disponibles pour l’ensemble de l’année, citant des niveaux de liquidité élevés, une baisse de la dette financière sur un an et des commandes record.

L’entreprise s’attend désormais à un flux de trésorerie disponible d’au moins 4,5 milliards d’euros (4,74 milliards de dollars) en 2024, contre une estimation précédente comprise entre 4 et 4,5 milliards d’euros.

Le carnet de commandes de Vinci a atteint 63,3 milliards d’euros au 30 septembre, un record selon l’entreprise. La dette financière nette du groupe s’élève à 18,6 milliards d’euros à la fin de la période de neuf mois, contre 20,1 milliards d’euros il y a un an.

Le budget français 2024, actuellement discuté au Parlement, comprend une taxe sur le secteur des transports qui s’appliquerait à l’aéroport Lyon-Saint-Exupéry de Vinci et aux filiales du groupe qui exploitent les autoroutes françaises dans le cadre de concessions de l’État.

« Nous avons l’intention d’utiliser tous les moyens disponibles pour faire appel », a déclaré Grégoire Thibault, responsable des relations avec les investisseurs, lors d’un appel avec les analystes, ajoutant que « des impôts plus élevés signifient nécessairement des coûts plus élevés ».

Le ministre français des Finances, Bruno Le Maire, a déclaré le mois dernier que les exploitants d’autoroutes ne seraient pas autorisés à répercuter la taxe sur leurs clients. Le groupe a indiqué le mois dernier que la taxe représenterait un coût supplémentaire de 260 millions d’euros sur la base des chiffres de 2022.

Vinci a également mis à jour ses prévisions annuelles pour son segment des concessions, qui comprend les activités routières et aéroportuaires, dont Gatwick à Londres.

Le groupe prévoit que les niveaux de trafic routier augmenteront légèrement d’une année sur l’autre, en hausse par rapport à une évaluation précédente selon laquelle les niveaux de trafic resteraient stables et le nombre de passagers dans les aéroports au quatrième trimestre se rapprocherait des niveaux d’avant la pandémie en 2019.

Le nombre de voyageurs à l’aéroport de Vinci est resté inférieur de 9,1 % aux niveaux d’avant la pandémie au premier semestre et de 2,8 % au troisième trimestre.

(1$ = 0,9498 euros)

Reportage de Victor Goury-Laffont Montage de Chris Reese et Sharon Singleton

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Lancelot Bonnay

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