PARIS : Le ministère français de l’Agriculture a relevé mardi ses prévisions pour la récolte de maïs de cette année, les pluies estivales devant aider les rendements à se remettre des niveaux de sécheresse de l’année dernière, bien qu’il ait révisé à la baisse ses prévisions pour la récolte de blé tendre du pays.
Pour les grains de maïs, le ministère estime la production, hors cultures destinées aux semences, à 11,22 millions de tonnes, en hausse par rapport aux 10,89 millions de tonnes projetées en août et désormais 5,3% de plus que le volume de l’année 2022.
« Les pluies de fin juillet et début août ont soutenu le potentiel de rendement, en particulier pour le maïs non irrigué », a indiqué le ministère dans son rapport de récolte. Toutefois, la production de maïs sera inférieure de près de 14 % à la moyenne des cinq dernières années, la production étant limitée par la plus petite superficie ensemencée depuis les années 1980, a-t-il ajouté. Les agriculteurs viennent de commencer la récolte du maïs.
Pour le blé tendre, la céréale la plus produite en France, la prévision de production en 2024 a été abaissée à 35,14 millions de tonnes contre 35,59 millions de tonnes projetées le mois dernier, a indiqué le ministère, sans donner de raison pour cette révision. La baisse prévue est de 4,3 % supérieure au volume de l’année dernière et de 2,2 % supérieure à la moyenne quinquennale.
Les négociants et les analystes suggèrent que les fortes pluies qui ont retardé la fin de la récolte de blé dans le nord de la France pourraient avoir réduit les rendements ainsi que la qualité meunière. Dans le secteur des oléagineux, le ministère a relevé ses prévisions de récolte de graines de tournesol à un niveau record de 2,08 millions de tonnes, en hausse de 16,6 % par rapport à 2022, avec de bons résultats également soutenus par les pluies estivales, a-t-il indiqué.
Pour le colza, principale culture oléagineuse de France, les estimations de production ont été ramenées à 4,30 millions de tonnes contre 4,34 millions de tonnes le mois dernier. Cela entraîne une baisse de la production de 5,2 % par rapport à 2022, mais de 9,4 % au-dessus de la moyenne quinquennale.
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