Critique: ‘Tout est bien qui finit bien’ est magnifiquement réalisé par Shawnigan Players

Gem O’ The Isle Farm sert de cadre du 10 au 20 août

Tout est bien qui finit bien magnifiquement exécuté du début à la fin, alors que l’ensemble de la distribution de Shawnigan Players brillait plus que le soleil brûlant le dimanche 7 août alors qu’ils interprétaient la comédie classique de Shakespeare au Charles Hoey Memorial Park à Duncan à midi.

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Les paroles du célèbre barde William Shakespeare ont d’abord été prononcées dans un espace ouvert si animé qu’il était tout à fait normal que les Shawnigan Players ramènent leur festival de théâtre annuel dans l’agitation du centre-ville de Duncan. Les comédiens de tous âges incarnent leurs personnages à la perfection sous la direction du réalisateur chevronné Alex Gallacher, avec un sang-froid parfait et implacable au son des enfants agités, des aboiements de chiens et de la circulation rugissante. Même l’alarme de voiture retentissante n’enlève rien au caractère des joueurs, car ils emmènent toutes les personnes présentes dans un voyage joyeux avec des émotions mitigées.

Commençant par le prologue et menant à l’acte 1, le public apprend que Bertram (Will Johnson) a récemment perdu son père et s’est rendu à la cour du roi de France (Rob Foell) avec son ami Parolles (Dan Leckey) qui présente beaucoup de arrogance mais reçoit peu de respect pendant le jeu. Sa fausse audace qui le fait ressembler à un clown le fait éclater de rire chaque fois qu’il est sur le plateau. Johnson a insufflé beaucoup de vie au personnage de Bertram. En partant, le public remarque à quel point la femme principale de la pièce, Helen (Kimberley Chapman), est enchantée avec lui alors qu’elle commente ses yeux de faucon, ses boucles et qu’elle connaît chaque ligne, et la tromperie de son doux visage.

Chapman est délicieuse et enivrante à regarder du début à la fin alors qu’elle engage le public avec les nombreuses facettes de son personnage qui sont révélées tout au long du drame – des personnages qui incarnent l’autonomisation des femmes. Le cœur veut ce que le cœur et les battements de cœur d’Helen désirent pour Bertram, et bien que les sentiments ne soient pas réciproques, elle trouve une ouverture pour obtenir son mari après avoir donné au roi de France des médicaments pour ce qui lui fait mal, et tout ce qu’elle demande en retour, c’est la main de Bertram en mariage.

Alors que beaucoup pourraient sympathiser avec la façon dont Bertram s’est senti aveuglé par les ordres du roi, une voix de ridicule a tonné au-dessus de la clameur de la circulation locale lorsqu’il a déclaré qu’il ne voulait pas et ne pouvait pas l’aimer. Alors qu’Helen regarde Bertram avec des lunettes roses, il montre bientôt ses vraies couleurs au fur et à mesure que l’histoire progresse, et alors qu’elle pense qu’il a peut-être déjoué sa nouvelle épouse dans le contenu de la lettre qu’elle lui a écrite, Helen montre à quel point une femme astucieuse amoureux peut vraiment être.

Chaque membre de la distribution transmet les nuances de leurs personnages à la pelle, alors que des rires bruyants remplissent l’air du début à la fin de cette émission familiale. Nichés dans le coin se trouvent des musiciens qui animent l’histoire avec les doux sons de la guitare, du violoncelle et de la harpe, ajoutant à l’atmosphère authentique pour laquelle Shakespeare est devenu célèbre. Parmi les autres performances notables, citons Jade Edgar jouant Diana et Bill Levity faisant également rire en tant que clown.

Dimanche est peut-être la fin des 39 jours de juillet de cette année, mais ce n’est que le début du Cowichan de Shakespeare

Le festival qui se déroule dans le décor serein et magnifique de Gem O’ The Isle du 10 au 20 août pour 25 $ par personne, avec l’apparence et l’expérience créées par les Shawnigan Players est inestimable. Les billets peuvent être achetés en personne chez Ten Old Books à Duncan ou en ligne via eventbrite.ca.

Je n’offre aucun spoiler, mais j’encouragerai que c’est l’une des pièces les plus anciennes de Will à ne pas manquer. Avec un casting captivant et une histoire qui prouve le pouvoir de la persévérance, de l’amour et comment une femme peut déjouer un homme, ce spectacle gardera les spectateurs au maximum tout en rappelant aux masses la simple vérité que tout va bien qui finit bien.

Jacques Fontaine

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